BPW International

Créée en 1919 par Lena Madesin Phillips, jeune avocate américaine, BPW International
(Business & Professional Women) est une ONG laïque, apolitique et non corporatiste, implantée dans plus de 100 pays, sur 5 continents et qui fédère aujourd’hui plus de 30.000 femmes adhérentes. 

Depuis plus d’un siècle, BPW International milite pour qu’à compétences égales, et à poste de valeur égale, les femmes obtiennent les mêmes salaires que les hommes et les mêmes opportunités de promotion et d’accès aux postes à responsabilités

BPW International possède un statut consultatif auprès de l’ONU et de ses différentes agences (UNESCO, CEDAW, ECOSOC…) et un statut participatif auprès du Conseil de l’Europe.

BPW International est aussi membre du conseil d’administration du Lobby Européen des Femmes (CLEF).

L’ambition de BPW

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Obtenir la suppression de toute forme de discriminationdes femmes dans la vie économique, civile et politique

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Favoriser la création et l’animation des réseaux d’échanges nationaux et internationaux en toute sororité

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Contribuer à l’amélioration de la vie professionnelle des femmes dans tous les pays du monde

L’ambition de BPW se traduit très concrètement par l’éducation des femmes (choix des filières, études, rôle modèles, posture), la confrontation et l’accompagnement des entreprises (RSE synonyme de performance et de progrès sociétal) et la collaboration avec les instances représentatives et contrôlantes.

  • Promouvoir les intérêts des femmes actives de toutes professions et dans toutes les industries
  • Soutenir les femmes dans leurs ambitions professionnelles, qu’elles soient salariées, fonctionnaires, indépendantes ou en professions libérales
  • Inciter les femmes à utiliser leurs plaines capacités et à prendre la place de leur choix dans le monde du travail
  • Encourager les femmes actives à diversifier leur formation et les accompagner pour enrichir en permanence leurs connaissances professionnelles
  • Engager les femmes à s’impliquer et à innover dans les applications des nouvelles technologies

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Mary Laudner • Présidente fondatrice 

Lettre à ma Grand-mère Mary Laudner, Présidente Fondatrice du Club Fondateur de l’UPF et Première Vice-Présidente de la Fédération Internationale 

« Ma Grany, 

Je t’écris de cette « Vieille Maison » d’Auvergne que tu as tant aimée. La ligne des collines est la même, le village sent toujours bon l’étable et le feu de bois, le petit clocher – habillé de tuiles- continue de sonner deux fois les demi-heures et les heures.
Mais le vent qui arrive, tout essoufflé de la montagne, se balance sur le lilas et le trouve grandi, mais la treille ombrage à présent la terrasse et le rosier a grimpé jusqu’au toit. 

Tout, vois-tu, est à la fois semblable et différent et cela te plaît, n’est-ce pas, toi qui n’a cessé de chercher chez les autres la fidélité à soi-même et la constante évolution.
Les engagements que nous prenons dans la vie poussent souvent très loin leurs racines traçantes. 

Cette année, Grand-mère, ton Club a 50 ans et c’est pourquoi je t’écris. Ce n’est pas une lettre jalonnée de références historiques, d’autres le feront mieux que moi.
C’est une simple lettre toute chargée de tendresse et de reconnaissance. 

Dans le fond, tu as eu deux enfants : ma merveilleuse Maman et puis ton Club, ce cadet pour lequel nous te plaisantions en t’assurant qu’il était ton préféré.
Avec quelle émotion tu racontais sa naissance, ses premières dents, ses amours, ses difficultés, ses succès. 

Ce qui t’a rendue la plus heureuse c’est sa nombreuse progéniture. Il faut admettre que continuer, sur la cinquantaine, à avoir des enfants un peu partout en France est le signe d’une belle vitalité !
Tant de villes où tu l’as précédé (certainement pour voir si elles étaient faites pour lui). 

Tu partais seule, par le train, sans connaître personne, décidée à tirer les sonnettes, à déranger les gens chez eux – mais si tu les dérangeais – et à finalement les ployer sous ton sourire et l’énergie de ton enthousiasme. Que de femmes admirables tu as ainsi rencontrées. Tes « filles », tes « sœurs », comme tu les appelais, sans lesquelles rien n’aurait été possible. 

Car dans un monde aussi porté à l’indifférence la foi dans les autres nécessite de mener ensemble un combat quotidien. Combat pacifique dont les armes sont l’optimisme, la tolérance, la ténacité, la générosité. Irriguer par l’amitié les étendues d’inertie qui nous menacent. Ton pouvoir de rassemblement était prodigieux et je m’étonne encore que tu l’aies limité à notre seul règne animal. 

Des clubs de végétaux, des congrès de minéraux ! Allons, je vois dans ton œil bleu une petite lueur d’amusement : pourquoi pas ? Voilà ce que nous avons tant aimé chez toi : cette ouverture d’esprit prête à accueillir les idées pourvu qu’elles élargissent notre vision des choses. Et nous avons aimé aussi ton inaptitude au découragement. 

Tu nous as laissé, cependant, le souvenir d’une défaillance passagère mais tu vas voir comme il est positif : tu paraissais peu décidée à partir prospecter – était-ce au Mans, à Angers ou à Tours ? – et comme nous t’interrogions sur la raison de cette hésitation, tu nous as répondu : « oh, j’ai tellement mal aux pieds et cette ville est si pleine d’affreux pavés ! » 

Tu es partie quand même naturellement, petite silhouette se tordant les chevilles et maugréant sans doute derrière le lumineux sourire. 

Cette vision est une des plus fortes que je conserve de toi tant elle me paraît d’un symbolisme évident : c’est l’équilibre intérieur qui nous permet d’avancer. Une autre image, très belle, que tu m’as laissée, est celle de ton aura. Eh oui, aussi réelle qu’une photo j’ai là, intensément présente, la jeunesse de ton cœur. 

Une jeunesse hors du temps, inaccessible au désenchantement, fervente, fraîche comme une source et disponible à tous les miracles. 

Et pour terminer, je voudrais te rappeler une anecdote dont tu ne te doutais pas, toi la musicienne, qu’elle allait me rester, à jamais, comme un petit air fredonnant : quelques jours avant de nous quitter tu semblais préoccupée par une pensée que je ne déchiffrais pas. 

A ma question tu as répondu : « Dans le fond, je ne ferai pas de vieux os… »
Tu avais 86 ans. 

Comme je ne pouvais m’empêcher de sourire tu as levé sur moi ton regard si clair et tu m’as dit :
« Pourquoi souris-tu ? ».

M.FEIRING-LAUDNER 

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