Du 21 au 23 avril, les membres Young de BPW Europe se sont retrouvées à Rome pour un symposium sur le thème « Career vs work life balance ». Au programme : présentations, workshops, networking…
BPW France y a animé le workshop « The challenge of digital revolution for the NGOs: the HUBTOBEE test ».
Voici ci-dessous le témoignage d’une participante, Nolwenn Germain :
Collaboration : le mot du 4eme Young BPW Symposium en Europe !
A l’occasion du 4ème Symposium Européen des « Young BPW » – Business and Professional Women, ONG internationale, les « Young » sont les moins de 35 ans – et alors que nous vivons des moments politiques et économiques nouveaux dans notre pays, en Europe et dans le monde, plus de 50 jeunes femmes européennes se sont réunies à Rome du 21 au 23 avril 2017. Qu’elles soient salariées, entrepreneures, fonctionnaires, venant de tous horizons professionnels (technique, droit, banque, photographie, communication, etc), chacune a sa place pour échanger et travailler sur la défense du droit des femmes dans notre société actuelle.
Face à l’injustice que les femmes doivent affronter chaque jour, deux attitudes sont possibles : s’en attrister et se résigner ou analyser et « ré-agir ».
Chacune d’entre nous a fait le choix d’optimiser notre indignation – comme nous le suggère Stéphane Hessel dans son petit livre : Indignez-vous – et de l’utiliser pour agir.
Agir ensemble, agir pour évoluer, agir pour grandir, agir pour avancer.
Nous vivons les mêmes challenges dans nos pays. Nous savons que nous sommes plus fortes dans la diversité, et ce 4eme rendez-vous européen allait nourrir notre force issue de nos différences et de nos complémentarités. Nous retrouver, au moins une fois par an lors d’un symposium comme celui-ci, nous donne des ailes pour continuer notre action !
Chacune d’entre nous, écoute, échange, partage son expérience et ses techniques pour faire face, avec cet ultime but : poursuivre nos rêves !
Poursuivre nos propres rêves quels que soient les stéréotypes dans lesquels inconsciemment notre entourage, notre environnement peuvent nous mettre.
Cette année, nous avons eu la chance d’avoir des femmes d’expérience. Le manque de femmes dans les Board a introduit un débat sur le besoin ou non de quotas. Car oui, chaque pays a sa propre vision. Certains ont imposé des quotas, alors que d’autres non, pour un résultat assez équivalent. Leurs propos montraient du doigt également ces biais inconscients qui subsistent lors d’entretiens ou de négociations.
La collaboration entre certains membres de pays voisins a été mise en valeur – France, Royaume-Uni, Italie, et je suis persuadée que des ponts vont continuer à se construire.
Au-delà de la place de la femme dans le monde économique et dans les médias, la place de l’homme a aussi été abordée. Car oui, les hommes subissent eux aussi des pressions importantes depuis leur enfance : un homme c’est fort, un homme ne pleure pas… Lors de nos transmissions générationnelles, nous influençons les enfants parfois de manière inconsciente et c’est ensemble que nous pourrons atteindre l’équité dans ce futur que nous construisons.
Il n’y a pas des problèmes de femmes d’un côté et des problèmes d’hommes de l’autre. Le discours d’Emma Watson aux Nations-Unies, à New-York, il y a 3 ans lors du lancement de la campagne HeforShe lors de la Commission on the Status of Women le décrit bien.
Nous sommes tous différents et tous égaux en même temps.
Ces rencontres sont motivantes, enthousiasmantes et font bouger les lignes.
C’est avec un énorme plaisir que je retrouverai toutes ces femmes engagées au plus tard lors du 5eme Young BPW Symposium à Vienne en 2018.
Nolwenn GERMAIN
Twitter : @NolwennGer