BPW FRANCE au SENAT

Agnès BRICARD est intervenue le lundi 9 septembre 2019 au Sénat dans le cadre d’un atelier-débats de l’Association des Administrateurs Territoriaux de France (AATF)

Sous le haut patronage de Marta de Cidrac, Sénatrice des Yvelynes, un Atelier-Débats s’est tenu au Palais du Luxembourg le lundi 9 septembre 2019. Agnès Bricard, Présidente de BPW France, a été sollicitée pour intervenir dans une séquence animée par Nadège Baptista, Coordinatrice nationale AATF, en compagnie de Dominique Carlac’h, Vice-présidente du MEDEF et de Sylvie Garcelon, Directeur général de CASDEN sur le thème : « Les femmes sont-elles un facteur de performance différenciant dans la gouvernance ? » 

Projet de loi contre les violences sexuelles et sexistes

Marlène Schiappa, Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, a présenté ce matin au Conseil des Ministre son projet de loi renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes avec Nicole Belloubet, Garde des Sceaux, ministre de la Justice.

Retrouvez le communiqué de presse ici.

Garantir l’égalité F/H dans la constitution

GARANTIR L’EGALITE FEMMES-HOMMES DANS LA CONSTITUTION

Signez l’appel du 18 décembre

Mobilisation de dizaines d’associations et personnalités aux sensibilités politiques de tous bords

exerçant dans la culture, la recherche, les associations, les entreprises ou la politique.

 

Paris le 18 décembre 2017 – La Constitution, en son article premier, énonce que la loi « favorise » l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales.

Favorise ? Cette formulation prudente n’est pas suffisante et laisse de nombreuses pratiques inégalitaires subsister dans les sphères de la vie sociale, politique et économique.

Malgré des avancées, l’égalité effective entre les femmes et les hommes reste à réaliser :

–          les femmes comptent seulement pour 16% des maires et 15 % des dirigeantes économiques,

–          à compétences égales, elles sont payées en moyenne 19% de moins que les hommes,

–          80% d’entre elles sont régulièrement confrontées à des attitudes et des décisions sexistes.

L’appel du 18 décembre, porté par le Laboratoire de l’égalité, demande une modification de la Constitution pour y inscrire le principe irrévocable d’égalité devant la loi sans distinction de sexe.

 

Il suffirait de modifier trois mots dans l’article premier pour que les droits des femmes soient établis sur un socle indiscutable :

La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens et les citoyennes sans distinction d’origine, de sexe de race, ou de religion. La loi favorise garantit l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales.

 

Cette garantie ouvrirait de nouveaux horizons aux femmes et aussi aux hommes.

Une telle égalité, si elle devenait enfin réelle, essaimerait bien au-delà du monde du travail, des sphères politiques ou syndicales.

Elle impacterait positivement tous les domaines touchés par les inégalités de sexe : l’éducation, l’orientation scolaire, le sport, les sciences, la culture, les médias, la santé, le partage des tâches domestiques et familiales, la communication, le temps partiel, le chômage, la précarité, les entreprises, le numérique, la fonction publique…

Elle constituerait un antidote puissant aux violences dont les femmes sont encore trop souvent victimes, dans l’invisibilité.

 

Ces aménagements simples clarifieraient le texte fondateur de la République française et engageraient ses dirigeants et dirigeantes et la société toute entière.

 

Signez l’appel du 18 décembre

sur change.org

http://chn.ge/2kIvKdc

Relayez l’appel et relayez sa vidéo

https://youtu.be/S-LQDK709Os