Equal Pay Day 2023 : Les femmes et l’art du numérique

Le jeudi 23 mars 2023, BPW France organisait un webinar à l’occasion de l’Equal Pay Day. Le thème était « L’art du numérique : source d’autonomisation des femmes et des filles ». 

L’Equal Pay Day : une initiative BPW

L’Equal Pay Day est une manifestation organisée par notre ONG dont le concept permet de calculer le jour jusqu’auquel une femme doit travailler, en moyenne, pour obtenir le même salaire annuel qu’un homme qui aurait travaillé jusqu’au 31 décembre de l’année précédente. Notre méthode de calcul dépend des chiffres de l’INSEE. 

Pour marquer ce jour et sensibiliser la société aux inégalités salariales existantes, nous organisons, chaque année, un événement en ce sens sur des thématiques variées.

Le numérique comme fil conducteur de notre Equal Pay Day

Dans notre monde actuel, le numérique est omniprésent (1 métier sur trois d’ici 5 ans comportera une composante numérique). Les femmes (52% de la population) tentent de faire leur place au sein d’un écosystème numérique empreint de 98% de code masculin. Le numérique est utilisé comme nouvel outil et langage universel sous le triptyque : art, technologie et sciences. Le choix de notre thème cette année fait écho à celui de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies (CSW) qui était « Innovation et changement technologique, et éducation à l’ère numérique pour parvenir à l’égalité des sexes et à l’autonomisation de toutes les femmes et filles ». 

Equal Pay Day 2023 : une grande réussite !

Le talent et l’avant-gardisme des femmes est porteur de valeur pour l’ensemble du milieu des technologies, mais qui connaît Roberta Williams, Joan Clarke, Catherine Johnson ou Stéphanie Shirley ? Aujourd’hui, les femmes continuent de s’emparer de l’espace numérique pour inspirer et façonner le monde de demain : à nous de les voir, de les reconnaître et de les encourager ! Cependant, comment s’y prendre pour ne pas reproduire des biais de genres et valoriser la présence des femmes dans le numérique ?

C’est de cette problématique dont nos superbes speakers ont discuté pendant près de deux heures. Grâce à leur expertise, iels ont su nous apporter des éléments de compréhension. Nous avons eu le plaisir d’accueillir Chiara CONDI, Carole STROMBONI, Stéphanie RAGU, Maëlys BEULQUE ainsi que Didier BUHLER.

Si vous n’avez pas pu assister à ce webinar, son replay intégral est disponible sur nos pages Facebook et Youtube !

 

BPW France WebTV Equal Pay Day 2022

Droits des femmes
Retour sur l’index égalité & les pénalités

Valentine VIARD, Présidente de BPW France,
invitée de Arnaud Ardoin dans SMART JOB

Rentrée sous le signe de la loi RIXAIN. En effet, depuis le 1er septembre 2022, il y a obligation de communication publique pour les entreprises dont l’index égalité professionnelle F-H est encore en deçà des 85/100 tolérés.
– avec le détail des critères de l’index (loi Pénicaud de 2014) sur lesquels l’entreprise est encore en défaut. Car, ces critères traduisent le respect des droits des femmes en entreprise
– et la précision des actions concrètes qu’elles s’engagent à mettre en œuvre pour (enfin) se mettre en règle au regard des lois de 1972, 2006, 2014, 2018 et 2022

Toute entreprise en deçà de 85/100 s’expose à une pénalité financière de 1% de la masse salariale !

BPW France appelle le ministère d’Isabelle Rome au « zéro tolérance » pour l’application de la loi. En effet, BPW France invite au « zéro tolérance » que pratique l’Islande. Car l’Islande se pose en modèle, premier pays depuis 12 ans du classement Global Gender Gap du World Economic Forum. Là bas, les droits des femmes sont ainsi mieux respectés, par l’application systématique des lois en vigueur.
Et, dans ce classement, la France est encore au 15ème rang, en dépit d’un discours de priorité nationale sur l’éradication des discriminations de genre.

BPW France est partenaire des entreprises vertueuses qui ont l’ambition d’innover par le genre. Et BPW France accompagne les entreprises pour capter les bénéfices d’application des lois liées au genre. Car, agir pour le droit des femmes c’est aussi en parler, partager et appliquer les sanctions prévues.

Défi BPW accepté par Mme la Ministre
pour les droits des femmes
5 ans pour entrer dans le top #5

Un échange vif et productif pour le droit des femmes

Isabelle ROME, Ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances, accepte le 2 juin 2022 le défi de BPW France. Et ce défi : 5 ans pour entrer dans le top #5 du classement « Global Gender Gap ». En effet, le World Economic Forum propose un clasement international et annuel des pays au regard de l’égalité Femmes-Hommes. Alors, que pouvons-nous apprendre de l’Islande, qui depuis 12 ans, y figure en pole position ?

Le gouvernement français a fait de l’égalité des droits Femmes-Hommes une priorité quinquennale pour la secondefois. Pourtant, la France n’a progressé que d’une seule place. Le défi est donc majeur !

La France est en 2022 classée au 15ème rang. En cela, elle est encore loin derrière de nombreux pays nordiques. En effet, la Finlande, laNorvège ou laSuède, ont orienté les mentalités vers un équilibre des droits entre les hommes et les femmes.

Mais, la France se classe aussi loin derrière des pays tels que le Rwanda ou le Nicaragua, qui ont su mettre en oeuvre concrètement la priorité annoncée vers légalité de genre. Alors, comment apprendre des meilleures pratiques de ces pays ?

Retour sur l’égalité Femmes-Hommes en France

Encore plus de 40% d’écart de salaire entre les Femmes et les Hommes en France aux postes les plus hauts. 23,5% d’écart en moyenne !

Et, les écarts de salaire se creusent d’environ 10% supplémentaires à chaque naissance;

De plus, pas moins de 80% des salariés à temps partiel sont des femmes. Est-ce un choix ou le résultat d’une injonction sociétale ? Et les femmes doivent-elles être les seules à privilégier l’éducation des enfants, lorsque leurs pères se consacrent à leur carrière professionnelle ?

Plus de 40% décart sur les montants des retraites. Les femmes sont souvent « invisibles » et ne peuvent alors prétendre à aucune retraite le moment venu. Et ce, même si elles travaillent quotidiennement aux côtés de leur conjoint.

L’annonce du hackathon BPW en 2023

Cette rencontre entre Valentine VIARD de BPW France et Madame la Ministre, Isabelle Rome, a été l’occasion d’annoncer l’organisation d’un hackathon au premier semestre 2023. Alors, BPW France invite à cet événement agile toutes les associations concernées, les entreprises, les femmes et les hommes, pour réfléchir ensemble. Comment transformer les mentalités dans notre société française ? Comment traduire concrètement les lois imposant imposant l’égalité des droits des femmes ?

A l’issue de cet événement, les 10 projets les plus innovants, pour promouvoir les droits des femmes, seront transmis au gouvernement pour être financés par les pénalités de l’index égalité.

Ensemble, créons dela valeur, en réinventant la place des hommes et des femmes dans notre société et dans nos organisations professionnelles.

Negotraining : un atelier de négociation salariale BPW Lyon

Le 27 avril, une 20 aine d’adhérentes et de sympathisantes se sont réunies dans les locaux de KPMG à Vaise sur Lyon pour suivre me mythique atelier de négotraining en collaboration avec Audencia Nantes.

Animé par Sophie Py-Foures et Catherine Plasse, membres du bureau de BPW Lyon, cet atelier est un basic de BPW : comprendre les enjeux de l’égalité salariale, se préparer à sa prochaine négociation de salaire et se mettre en avant !

Un succès et de beaux échanges !

Prochain atelier possible en novembre 2023 !

 

L’Egalité entre les femmes et les hommes déclarée grande cause nationale par le Président de la République

Source : Secrétariat d’Etat chargé de l’égalité entre les femmes et les hommes 

En cette journée du  25 novembre, dédiée à l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le Président Emmanuel Macron a déclaré l’Egalité entre les femmes et les hommes « grande cause nationale » du quinquennat. Dans son discours à l’Elysée, il a énoncé les premières mesures gouvernementales qui porteront sur la  lutte contre les violences sexuelles et sexistes.

L’éducation, l’accompagnement des victimes, le renforcement de l’arsenal répressif, tels sont les 3 piliers qui soutiendront les actions menées. Elles s’inscrivent dans le cadre d’un plan quinquennal de lutte contre les violences sexuelles et sexistes, dans lequel tous les ministères seront impliqués. En voici quelques exemples.

L’éducation

Pour mener le combat culturel de l’égalité et changer les choses en profondeur, l’éducation reste le 1er levier, avec notamment :

  •  la formation des professionnels de la petite enfance pour déconstruire les représentations sexistes dès le plus jeune âge.
  • le lancement d’une opération de lutte contre la pornographie et le cyber harcèlement au collège menée auprès des collégiens mais aussi des parents
  • l’interpellation des publicitaires, industries de la mode et du jeu vidéo pour les inviter à « sceller un pacte de l’égalité » et  ainsi combattre contre les stéréotypes sexistes

Un effort particulier sera déployé pour la formation des agents de l’Etat dans un souci d’exemplarité, avec la mise en place d’un grand plan de formation initiale et continue dans le secteur public, notamment auprès des cadres.

Afin de sensibiliser la toute la société à cette grande cause nationale, le Président a annoncé le lancement d’une grande campagne de communication nationale et locale sur le modèle de celle menée pour la sécurité routière. Sur toute la durée du quinquennat, cette campagne aura pour objectif de :

– sensibiliser la société pour une prise de conscience collective
– informer les victimes sur les démarches à mener
– responsabiliser les témoins

L’accompagnement des victimes de violences sexuelles et sexistes

Aujourd’hui, moins d’une femme sur 5 dépose plainte, le gouvernement souhaite mettre en place plusieurs mesures pour mieux accompagner et soutenir  les victimes dans leur démarche :

  • la mise en place d’une procédure de signalement en ligne pour faciliter le dépôt de plainte et orienter vers les centres d’aide
  • la possibilité pour les victimes de  de déposer plainte hors les murs du commissariat, dans les centres d’accueil
  • le recueil de preuves sans dépôt de plainte dans les unités médico-judiciaires

D’autres actions sont également prévues :

  • la mise en place des arrêts à la demande en soirée pour les bus
  • le lancement d’une application numérique pour les victimes de cyber harcèlement ;

La répression des auteurs

Le 3ème axe concerne l’arsenal répressif qui doit encore être renforcé, 3 mesures phare ont été annoncées :

  • la pénalisation du harcèlement de rue avec la mise en place du « délit d’outrage sexiste » verbalisable
  • l’allongement du délai de prescription à 30 ans pour les crimes sexuels commis sur mineurs
  • la fixation d’un âge de présomption de non consentement à une relation sexuelle.

Pour mener à bien ces actions, le Président a annoncé une hausse de 13% du budget alloué à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles sanctuarisé sur toute la durée du quinquennat et un budget interministériel de 420 millions d’euros dès 2018 pour l’Egalité entre les femmes et les hommes.

Placer l’égalité F/H au cœur de la réforme de l’apprentissage

Placer l’égalité femmes-hommes au cœur de la réforme de l’apprentissage…

Au regard de l’égalité femmes-hommes, la population des personnes en apprentissage présente de nombreux déséquilibres. D’une part les femmes ne constituent qu’un tiers du total des apprenti.e.s. D’autre part, elles sont cantonnées à des secteurs perçus comme « féminins », très peu porteurs de contrats d’apprentissage. Ainsi, elles représentent 94% des filières du service mais 7,7% des métiers de la production.

Face à un tel déséquilibre, le Laboratoire de l’Egalité appelle le Gouvernement à placer l’égalité femmes-hommes au cœur de la réforme de l’apprentissage. L’association considère nécessaire de mieux valoriser les filières majoritairement investies par des filles, d’améliorer les conditions d’accueil des garçons et des filles dans les Centres de Formation pour Adultes (CFA) et les entreprises, et d’inciter les branches professionnelles à favoriser la mixité par la mobilité et la reconversion professionnelle.

… et de la formation professionnelle

Le même type de déséquilibre touche la formation professionnelle. En moyenne, les femmes peuvent espérer bénéficier de 12 heures de formation par an, contre 20 heures pour les hommes. De même, lorsque les femmes cadres bénéficient en moyenne de 26 heures de formation, les ouvrières en obtiennent 6. Par ailleurs, la présence d’enfants de moins de 6 ans au sein de la cellule familiale, entraîne une réduction de 30% du temps consacré par les femmes à la formation, alors qu’elle est sans effet pour les hommes. Enfin, la formation débouche moins souvent sur une qualification pour les femmes que pour les hommes. Ces inégalités résultent pour beaucoup du fait que les femmes assurent encore majoritairement les responsabilités familiales et les charges domestiques, leur disponibilité pour accéder à une formation s’en trouvant réduite.

Face à ces inégalités, le Laboratoire de l’égalité appelle également le Gouvernement à placer l’égalité femmes-hommes au cœur de la réforme de la formation professionnelle. Il est nécessaire de former plus systématiquement les professionnel.le.s des ressources humaines et les managers aux inégalités femmes-hommes afin que les biais de sexe n’impactent plus les processus RH et de management, notamment  lorsqu’il s’agit de la formation des salarié.e.s. Il convient aussi d’inciter les organismes gestionnaires de formations (Organismes paritaires collecteurs agréés, Pôle Emploi, organismes formateurs…) à prendre en compte les questions d’égalité et de mixité dans leur mission : veiller à équilibrer les offres, pousser à la mixité des métiers, adapter l’offre de formation et compenser les contraintes liées aux responsabilités domestiques et familiales ou à l’éloignement géographique, qui pèsent encore davantage sur les femmes.

Valoriser le potentiel des femmes en réduisant l’écart de taux d’activité entre les femmes et les hommes

L’Organisation de coopération et de développement économiques affirme qu’une réduction de moitié de l’écart de taux d’activité entre les femmes et les hommes entrainerait une hausse du Produit Intérieur Brut d’environ 6% d’ici 2030. Pour accroitre sa compétitivité et gagner « la bataille de la compétence et des talents », la France doit renforcer ses investissements et adapter ses dispositifs d’apprentissage et de formation professionnelle de manière à mieux valoriser le potentiel des femmes qui constituent désormais quasiment la moitié du marché du travail.

Ces arguments économiques, rejoignent, ce n’est pas toujours le cas, les impératifs de justice et d’équité au fondement de l’égalité.

Le Laboratoire de l’égalité rassemble 1300 femmes et hommes qui partagent une culture commune de l’égalité. Tous et toutes, quelle que soit leur sensibilité politique, sont déterminé.e.s à mobiliser des moyens pour obtenir une mise en œuvre effective de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Les membres proviennent de milieux professionnels très différents : associations, entreprises, réseaux de femmes, fonction publique, syndicats, monde politique, recherche, médias, blogosphère… 

CSW62 du 12 au 23 mars à New York

Grâce au statut consultatif de BPW International à l’ONU-ECOSOC, BPW France a pu être présente l’année dernière à la CSW61 à New York. La Commission de la condition de la femme des Nations Unies (CSW) est le principal organe intergouvernemental mondial dédié exclusivement à la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes. L’année dernière, la CSW avait pour thème « L’autonomisation économique des femmes dans un monde du travail en pleine évolution ». Sarah Mantah, secrétaire générale de BPW France, a pu représenter notre association. Retrouvez son rapport ici : Participation_de_BPW_France_a_la_CSW61.pdf

La soixante et deuxième session de la Commission de la condition de la femme aura lieu au siège des Nations Unies à New York du 12 au 23 mars 2018, et portera sur la question suivante : « Problèmes à régler et possibilités à exploiter pour parvenir à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes et des filles en milieu rural ».

Financez votre projet avec le FGIF !

Le Fonds de garantie pour la création, la reprise ou le développement d’entreprises à l’initiative des femmes (FGIF) se donne pour but d’améliorer l’accès des entrepreneures au financement, en proposant de garantir un prêt jusqu’à 45 000€, et d’accompagner la lanceuse de projet. 

Déployé depuis 2006, le Fonds de garantie pour la création, la reprise ou le développement d’entreprises à l’initiative des femmes (FGIF) est l’unique outil financier dédié aux femmes. Il a pour objectifs de favoriser le développement de l’entreprenariat féminin et renforcer les chances de pérennité des entreprises nouvellement créées.

Toute entrepreneure peut déposer sa demande de garantie qu’elle ait ou non le soutien d’une banque. Chaque dossier est ensuite étudié par un réseau d’accompagnement spécialisé dans le financement de la création d’entreprise et l’accompagnement des porteur.se.s de projet.

Pour davantage d’informations sur le dispositif et les modalités pour en bénéficier, consultez la page suivante : http://www.egalite-femmes-hommes.gouv.fr/dossiers/egalite-professionnelle/entrepreneuriat-des-femmes/fgif/

BPW France aux 1ers RESULTATS INDEX 5 mars

 

Madame Muriel PENICAUD, Ministre du Travail, et Madame Marlène SHIAPPA, Secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, convient à un buffet déjeunatoire les associations référentes sur le sujet de l’égalité salariale et entreprises de + 1000 salariés, à l’occasion de la publication des  premiers résultats de l’index de l’égalité femmes hommes le 5 mars 2019 prochain.

Quelques jours avant la Journée internationale pour les droits des femmes ce déjeuner sera l’occasion de partager les premiers résultats de l’index de l’égalité femmes hommes, pour les 1400 entreprises de plus de 1000 salariés, dans le cadre de la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel promulguée en septembre 2018.

BPW France dans la Revue ENA

Qu’est-ce que l’equal pay day ?

Quels sont vos constats en termes d’inégalités de revenus et de retraites ?

Quels liens faites-vous avec les Objectifs de développement durable de l’Onu ?

Vous oeuvrez également pour promouvoir les femmes dans les conseils d’administration ?

Quels sont vos actions complémentaires ?

BPW FRANCE réponds et souligne que : Au-delà de l’objectif de l’État français de réduire de 9 % les inégalités salariales à travail égal, nous considérons les inégalités de revenus salariaux et les inégalités de pensions de retraite, à savoir 24% d’écart de revenu moyen, et 42 % d’écart de pensions de retraite.

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