CSW69 à l’ONU : une délégation marseillaise engagée pour l’égalité femmes-hommes au niveau international

CSW69 à l’ONU : une délégation marseillaise engagée pour l’égalité femmes-hommes au niveau international

CSW69 ONU : BPW Marseille agit pour l’égalité femmes-hommes

Une délégation de BPW Marseille Métropole à la 69e session de la Commission de la Condition de la Femme – CSW69, avec le soutien d’a.m.U

La CSW69 ONU est un événement international majeur consacré à l’égalité femmes-hommes. BPW Marseille Métropole y a représenté la voix locale et scientifique avec conviction, à travers une mission stratégique portée avec Aix-Marseille Université (a.m.U).

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Un événement mondial pour l’égalité femmes-hommes à la CSW69 ONU

La 69e session de la Commission de la Condition de la Femme des Nations Unies s’est tenue du 10 au 21 mars 2025 au siège de l’ONU à New York. Elle a rassemblé plus de 120 délégations étatiques et près de 6 000 représentants de la société civile. Cette édition marquait les 30 ans de la Déclaration de Pékin et portait sur les freins à l’égalité femmes-hommes dans le monde.

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Objectifs de BPW Marseille Métropole à la CSW69 ONU

La délégation marseillaise menée par Mélanie Guillery et Laurence Kerjean avait pour mission de :

  • Mettre en avant les actions locales en faveur de l’égalité femmes-hommes.
  • Promouvoir le projet scientifique de l’équipe d’Isabelle Régner (a.m.U).
  • Militer pour une éducation aux biais cognitifs dès le primaire, obligatoire pour les enseignants.
  • Partager la Déclaration de MarseilleS au pluriel autour du bassin méditerranéen.

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Visibilité et plaidoyer à la CSW69 ONU pour l’égalité

Avec 30 conférences en présentiel, des centaines de femmes rencontrées et un événement parallèle en ligne « Smash Gender Bias », BPW Marseille Métropole a su faire entendre sa voix. La conférence a rassemblé 75 inscrits, 55 participants actifs, et généré plus de 6 000 impressions sur LinkedIn.

Les retombées ont été immédiates : nouveaux contacts internationaux, nouveaux relais académiques, et plusieurs engagements pour amplifier la portée du projet WE4LEAD.


Alliances et coopérations concrètes en faveur de l’égalité femmes-hommes

La délégation a noué des relations stratégiques avec plusieurs figures internationales (BPW International, Fondation Kering, délégations méditerranéennes, chercheuses et militantes). Ces échanges renforcent le positionnement de BPW Marseille sur la scène internationale.

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Impact local et engagement durable après la CSW69 ONU

Grâce à cette mission, la page LinkedIn de BPW Marseille a connu une hausse de 36,5 % d’engagement, +4 195 impressions, 27 nouveaux abonnés et 4 nouvelles adhérentes. Une restitution officielle est prévue le 25 mars 2025 au Palais du Pharo à Marseille, jour de l’Equal Pay Day.

Objectif : inscrire les recommandations dans le rapport de progression officiel de la France à la CSW70, et faire avancer la réglementation sur l’éducation aux biais cognitifs sexistes.

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En résumé : CSW69 ONU, une voix locale à portée mondiale

BPW Marseille Métropole confirme qu’un engagement local peut porter loin, à condition de s’appuyer sur une vision claire, un réseau structuré et une parole rigoureusement documentée. La CSW69 ONU fut bien plus qu’une participation : une prise de position, une déclaration d’intention, et un appel à agir collectivement pour l’égalité femmes-hommes dans toutes les sphères de la société.

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Assemblée Générale 2025 : BPW France affirme sa vision et renouvelle son engagement

Assemblée Générale BPW France 2025 : la fédération poursuit sa dynamique collective

Fédération Nationale des Femmes Diplômées des Universités et des Femmes d’Affaires
BPW France – Section française de BPW International
Organisation non gouvernementale, membre consultatif auprès de l’ONU
www.bpw.fr – contact@bpw.fr

Assemblée Générale BPW France 2025


Assemblée Générale BPW France 2025 : un moment de cohésion démocratique

L’Assemblée Générale BPW France 2025 s’est tenue le 22 mars. Elle a réuni les adhérentes autour d’un temps fort de démocratie interne. Ce rendez-vous annuel a permis d’échanger sur les actions menées, de voter des résolutions importantes et d’élire un nouveau bureau.

Le vote a validé les rapports moral, d’activités et financier. De plus, le budget 2025 a été approuvé. Par ailleurs, la recevabilité des candidatures tardives a été confirmée, garantissant la tenue du scrutin.


Assemblée Générale 2025 : un bureau renouvelé pour un nouveau cycle

À l’issue des élections, Valentine Viard a été réélue Présidente de BPW France pour 2025-2028. Elle a obtenu 12 voix sur 17. Elle conduira ce nouveau mandat avec une équipe renforcée, mobilisée autour d’une ambition partagée.

Le bureau fédéral est désormais composé de :

  • Florence Raineix – Vice-Présidente Représentation d’intérêts (2025-2028)

  • Marie-Andrée Prévot – Secrétaire Générale (2025-2028)

  • Diane Dupont – Secrétaire Générale Adjointe (2025-2028)

  • Mélanie Cruz – Trésorière Adjointe (2025-2028)

  • Corine Manvielle – Trésorière (2024-2027)

  • Marie-France Verfaillie – Vice-Présidente Communication (2023-2026)

Ce nouveau bureau accompagnera les clubs avec réactivité. Il portera la voix de la fédération auprès des institutions et développera des actions concrètes sur tout le territoire.


Résolutions adoptées lors de l’Assemblée Générale BPW France 2025

Les adhérentes ont validé plusieurs décisions structurantes :

  • Approbation des rapports annuels et du budget 2025

  • Acceptation des candidatures déposées hors délai

  • Maintien du montant des cotisations pour l’année à venir

  • Adoption de la résolution « ambassadrices »

  • Lancement des procédures à l’encontre des clubs non à jour

Ces choix témoignent d’un engagement collectif. En effet, ils visent à renforcer la solidité du fonctionnement fédéral et à garantir l’équité entre tous les clubs.


BPW France : suite de l’Assemblée Générale avec le Cercle des Présidentes

Le 23 avril 2025, BPW France réunira ses membres pour une nouvelle édition du Cercle des Présidentes et de leurs Clubs. Ce moment d’échange permettra de préparer ensemble les prochaines échéances, notamment le Congrès de Malte.


Rejoindre la réunion Zoom


Pour aller plus loin

Le procès-verbal officiel de l’Assemblée Générale 2025 sera transmis dès sa validation. Chaque présidente de club recevra le document via son bureau local.

Pour en savoir plus sur le fonctionnement de la fédération, consultez notre page Qui sommes-nous.

En conclusion, l’Assemblée Générale BPW France 2025 ouvre un nouveau chapitre. Elle fixe des priorités claires et engage la fédération sur un chemin de cohérence, de dialogue et d’action partagée.

BPW Europe salue la Feuille de route de l’UE pour les droits des femmes – 25 mars 2025

Feuille de route UE droits des femmes : BPW Europe salue un engagement crucial

Une entité de la Région Européenne de BPW International
Fédération Internationale des Femmes Diplômées des Universités et des Femmes d’Affaires
BPW European Coordination aisbl – Association internationale sans but lucratif
N° 0808 805 794 – Rue du Méridien 10, 1210 Bruxelles, Belgique
EU Transparency Register: 836392015840-91 – www.bpw-europe.org


Un soutien affirmé à la feuille de route UE droits des femmes

BPW Europe, ONG militante pour l’égalité de genre et les droits des femmes, accueille avec détermination la publication de la feuille de route UE droits des femmes par la Commission européenne, en date du 25 mars 2025.

Ce document stratégique marque une volonté claire de placer les droits des femmes au cœur du projet européen, à une époque où ces mêmes droits sont menacés dans plusieurs régions du monde. BPW Europe, cofondatrice du Lobby Européen des Femmes, considère cette feuille de route comme une avancée significative pour faire de l’égalité de genre une réalité tangible sur tout le continent.


Une déclaration forte au niveau international

Diana Barragan, Présidente de BPW International, a salué cette initiative européenne :

« L’Europe donne le ton à l’échelle mondiale grâce à cette feuille de route ambitieuse. Elle incarne une volonté d’instaurer une société plus équitable pour toutes les femmes. »

Pour BPW International, cette déclaration ne doit pas rester théorique. L’organisation appelle à une mise en œuvre concrète, mesurable et soutenue. Le plaidoyer mené par BPW continuera, afin de transformer les engagements politiques en réalités vécues par les femmes, aussi bien en Europe qu’ailleurs dans le monde.


Les priorités de la feuille de route UE droits des femmes

La feuille de route définit plusieurs axes prioritaires d’action pour renforcer l’égalité femmes-hommes dans l’Union européenne :

  • Lutte contre les violences basées sur le genre

  • Accès universel à la santé, y compris à la santé sexuelle et reproductive

  • Réduction des écarts salariaux entre les sexes

  • Soutien à l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée

  • Amélioration de l’emploi et des retraites pour les femmes

  • Éducation inclusive et parité dans la représentation politique

  • Renforcement des mécanismes institutionnels de protection des droits des femmes

Ces enjeux sont au cœur de l’action de BPW Europe, notamment à travers sa campagne annuelle Equal Pay Day et la publication de rapports de suivi. L’organisation soutient l’alignement des États membres sur ces objectifs ambitieux pour garantir des avancées harmonisées à l’échelle européenne.


De la promesse à l’impact réel

Comme l’a rappelé le Lobby Européen des Femmes, cette feuille de route ne sera efficace que si elle est traduite en actions concrètes, financées et suivies.

Anu Viks, Coordinatrice régionale de BPW Europe, a déclaré : « Nous surveillerons de près la mise en œuvre effective de cette feuille de route, afin que les femmes en Europe voient une amélioration tangible de leurs droits. »

Un tel plan doit être soutenu par des ressources suffisantes, une volonté politique durable et une exigence de résultats mesurables. Car une feuille de route, aussi ambitieuse soit-elle, ne vaut que par son impact réel sur la vie des femmes.


Pour aller plus loin

BPW Europe invite toutes les parties prenantes à consulter sa déclaration complète sur la feuille de route UE droits des femmes :


Télécharger le document officiel (PDF)

Les droits des femmes sont des droits humains. Ils doivent être protégés, renforcés, consolidés. BPW Europe continuera à porter cette voix avec force et détermination.

McDonald’s France : Un géant de la restauration au service de la transition durable

McDonald’s France :
Un géant de la restauration au service de la transition durable

Avec près de 2 millions de clients servis chaque jour, McDonald’s France ne peut ignorer son impact. En 2022, l’enseigne dévoile un Rapport d’Impact riche, chiffré, et profondément tourné vers l’avenir. Une lecture essentielle pour comprendre comment un leader mondial assume son rôle de locomotive dans les transitions écologiques, sociales et économiques.

Télécharger le Rapport d’Impact 2022 : Consulter le rapport complet

McDonald’s et la transition agricole : un partenariat avec 30 000 exploitations françaises

McDonald’s France travaille avec près de 30 000 exploitations agricoles françaises. En lançant sa Stratégie Filières Durables (SFD), l’entreprise renforce son rôle de partenaire actif du monde agricole. L’objectif est d’accompagner la transition vers une agriculture plus régénérative, plus sobre, et plus transparente.

Le McDonald’s AgriTour a sillonné la France pour co-construire la feuille de route 2030 avec les agriculteurs. Le projet ARA-Blé, pionnier en agroforesterie, associe 40 agriculteurs dans une expérimentation grandeur nature.

Télécharger les données agricoles et les actions menées : Accéder au rapport

McDonald’s face au climat : une stratégie pour la neutralité carbone à horizon 2050

Depuis 2005, McDonald’s France mesure régulièrement son empreinte carbone. En 2022, l’enseigne s’engage à réduire de 35 % ses émissions de gaz à effet de serre par transaction d’ici 2030. Des projets comme Pâturond, sur le stockage de carbone dans les prairies, ou l’expérimentation de l’agriculture régénérative dans la filière blé, illustrent cette volonté de transformation.

    Chiffres clés :
  • 3 millions de tonnes de CO₂e émises par an
  • 10 % des émissions sont dues aux restaurants, 90 % aux achats et transports

Consultez l’intégralité de la stratégie climat : Télécharger le rapport 

Qualité, nutrition et transparence au menu

McDonald’s France ne se contente plus de nourrir, elle informe, certifie et innove. En 2022 :

  • 64 % des produits évalués obtiennent un Nutri-Score A, B ou C
  • Des burgers Nutri-Score A sont lancés (une première mondiale pour un burger au bœuf)
  • Le menu Happy Meal continue d’évoluer vers plus de fruits, de produits sans additifs et d’origine française

Voir l’évolution nutritionnelle et les engagements : Consulter le rapport

Économie circulaire : tri, réutilisation et zéro diesel

L’année 2022 marque une avancée historique : la généralisation de la vaisselle réutilisable dans tous les restaurants accueillant plus de 20 personnes. Objectif : moins d’emballages, plus de circularité.

  • 15 000 tonnes de carton collectées
  • 6 000 tonnes d’huiles transformées en biocarburant
  • 41 % de la flotte de camions roulant au B100 (biocarburant issu de ces huiles usagées)

Consulter la feuille de route économie circulaire : Consulter le rapport

Sobriété énergétique : des résultats concrets
    Face aux tensions énergétiques de 2022, McDonald’s a renforcé sa stratégie de sobriété énergétique :
  • 5 % de consommation d’électricité et gaz en moins par rapport à 2019
  • Plus de 1 400 référents EcoProgress formés
  • Plus de 100 écogestes intégrés dans chaque restaurant

Certaines initiatives locales font également la différence : dans certains établissements, les glaçons fondus sont désormais utilisés pour l’arrosage des plantes.

Télécharger le détail des actions énergétiques : Consulter le rapport

Inclusion, formation et impact social
    McDonald’s France, c’est aussi un employeur engagé :
  • Plus de 78 000 salariés
  • 86 % ont moins de 30 ans
  • 82 % des managers ont commencé comme équipiers

L’entreprise mise sur la formation continue, l’égalité des chances et l’inclusion. Les parcours internes sont valorisés, les CFA sont dynamiques, et les passerelles métiers nombreuses.

Voir l’évolution nutritionnelle et les engagements : Consulter le rapport

En résumé : une ambition collective

« Répondre aux attentes d’aujourd’hui et anticiper les exigences de demain »
Jacques Mignault, PDG McDonald’s France

Ce Rapport d’Impact 2022 est une invitation à la transparence, au dialogue et à l’action. Il montre comment une entreprise géante peut aussi faire preuve d’agilité et de conscience.

Télécharger le Rapport d’Impact complet (PDF) : Cliquez ici pour le consulter

BPW International participe au projet « Danse et Paix en Partage » 2024

Danse & paix en partage 2024

BPW International participe au projet « danse et paix en partage » 2024

L’édition 2024 de la célébration de la journée internationale de la paix organisée par un collectif d’ONG partenaires de l’UNESCO dont BPW International  sur le thème « Danse et Paix en partage »  a mis en lumière la danse comme  vecteur d’inclusion et de paix.

Cet évènement qui a eu lieu au siège de l’UNESCO à Paris le 24 septembre 2024, en  co-production avec   l’AAFU (Association des Anciens Fonctionnaires de l’UNESCO), a reçu le patronage de la Commission nationale française pour l’UNESCO  (voir l’ article dans la newsletter de la Commission nationale), et le soutien du  Comité de liaison ONG-UNESCO.

La session d’ouverture a réuni  le Secrétaire général de la Commission nationale française, des experts de l’UNESCO  de la Culture de Paix dont  l’ADG PAX M  Firmin Edouard Matoko et M David Adams (AAFU) ainsi que la représentante du secteur Education pour la Paix  et la Citoyenneté Mondiale, le chorégraphe Jonathan Hollander fondateur de Battery Dance et créateur du projet Dancing to connect,  en présence d’un public divers ,venu nombreux , issu de la société civile ( universitaires, étudiant.e.s, ONG ) et  de délégations,  engagé pour la paix  autour de cet art universel qu’est la danse. En utilisant la danse pour rapprocher les cultures et encourager le dialogue interculturel, cet événement, co-organisé par  BPW International, a célébré l’unité et la diversité dans la promotion de  la paix.

BPW International et la célébration de la danse en 2024

Cette initiative a pour objectif de promouvoir la paix à travers la culture, en utilisant la danse comme un langage universel de communication. Depuis 2012, le collectif d’ONG engagé dans cette initiative célèbre chaque année la journée internationale de la paix avec des événements culturels, inclusifs et intergénérationnels dans le monde entier. En 2024, le projet s’articule autour de la danse, en combinant identité artistique et diversité culturelle. En invitant des groupes de danse à participer en envoyant des vidéos et photos de leurs chorégraphies, le projet vise à créer un espace d’échange artistique pour la paix.

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La danse comme langage universel

Lors de la Journée Internationale de la paix 2024, la danse a été mise en avant comme un puissant outil pour promouvoir l’unité à l’échelle mondiale. Cet art, universel et accessible, a la capacité de briser les barrières culturelles tout en renforçant les liens humains. L’événement, soutenu par BPW International, a illustré comment la danse peut favoriser la coopération internationale à travers le dialogue interculturel.

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BPW International : Promouvoir la paix grâce à la danse

BPW International, à travers son engagement pour l’égalité des genres, a joué un rôle clé dans cet événement. En mettant en avant l’autonomisation des femmes, BPW continue de promouvoir la paix à l’échelle mondiale. Lors de l’événement, Marie-Claude Machon-Honoré, présidente du Comité de Liaison des ONG de l’UNESCO, a souligné l’importance de l’égalité dans la construction d’un avenir pacifique et inclusif.

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La diversité culturelle exprimée par la danse

L’événement a également mis en avant la diversité culturelle à travers des performances de danse provenant de différents pays. Des initiatives venant de BPW Jeju, du Brésil et de la Thaïlande ont montré comment la danse peut être utilisée pour célébrer les différences tout en unissant les peuples. Ce mélange de cultures a permis de démontrer la force de la diversité dans la promotion d’une paix durable.

Des performances culturelles qui inspirent

Ces contributions ont permis de célébrer la richesse de la diversité culturelle tout en favorisant une meilleure compréhension entre les peuples. Cet échange artistique a prouvé que la paix peut être cultivée à travers des pratiques créatives qui engagent le cœur et l’esprit.

Vers l’avenir : Un engagement continu pour la paix

Cette célébration fait partie d’un engagement plus large de BPW International et de ses partenaires. Ils visent à promouvoir des initiatives culturelles qui favorisent la paix. L’événement de 2024 marque un jalon important pour sensibiliser le public mondial à l’importance de bâtir un monde fondé sur l’égalité et la coopération. BPW continuera de jouer un rôle actif dans les initiatives internationales à venir, comme MONDIACULT 2025 à Barcelone, pour promouvoir la paix et l’égalité à travers la culture.

Une vidéo  mosaïque  produit par  l’artiste Claude Yvans  de l’AIEP  a été postée sur le site et  a rassemblé en amont de la célébration de la Journée Internationale de la Paix, les contributions de groupes de danses du monde entier dont celles  de BPW Jeju Danse des Plongeuses Haeneyo dont la tradition de plonger en apnée a été inscrite par l’UNESCO sur la liste du Patrimoine immatérielle en 2016 ), de BPW Brésil et  de BPW Thaïlande.

Ces contributions ont permis de célébrer la richesse de la diversité culturelle tout en favorisant une meilleure compréhension entre les peuples. Les débats riches  qui ont eu  lieu entre les différents panélistes de la session d’ouverture de l’évènement du 24 septembre en salle IX  , UNESCO- Fontenoy,  modérée par Marie-Claude Machon-Honoré comme  la première table ronde  « La paix dans tous ses états »  ainsi que la deuxième table ronde sur les récits inspirants des actions des ONG sur la culture de Paix, suivis  des  échanges avec  le public,  ont démontré que  la paix peut-être cultivée à travers des pratiques créatives et culturelles  comme la danse, contribuant ainsi au Vivre Ensemble.

SHARING DANCE FOR PEACE (Version 2024)

Plateforme EGER

BPW  lance un appel à projet sur la plateforme EGER

Lancée en novembre 2023 lors de la 42e session de la Conférence générale de l’UNESCO, la plateforme mondiale pour l’égalité des genres dans et par l’éducation, connue sous le nom de EGER (Evidence for Gender and Education Resource), joue un rôle crucial dans la promotion de l’égalité des genres à travers des initiatives éducatives. Voici un aperçu des objectifs de la plateforme, des résultats attendus et des étapes pour enregistrer un projet.

Objectifs attendus de la platforme EGER

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Responsabiliser

Fournir aux acteurs de l’éducation des données et des preuves nécessaires pour tenir les partenaires responsables de leurs engagements en matière d’égalité des genres. Cela permet de s’assurer que les initiatives sont alignées avec les objectifs globaux et les engagements internationaux.

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Agir

Encourager les leaders et les décideurs à adopter des mesures proactives et transformantes pour surmonter les principaux obstacles à l’égalité des genres. La plateforme offre des outils et des ressources pour soutenir l’élaboration et la mise en œuvre de politiques efficaces.

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Apprendre

Documenter, évaluer et partager des solutions et des apprentissages à fort impact pour améliorer l’égalité des genres dans le domaine éducatif. EGER facilite l’échange de bonnes pratiques et de connaissances qui peuvent être appliquées dans différents contextes et régions.

Enregistrement des projets BPW sur la plateforme EGER

Les membres de BPW peuvent enregistrer leurs projets d’autonomisation des filles et des femmes dans et par l’éducation sur EGER en suivant ces étapes :

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Création d’un compte

Rendez-vous sur le site EGER et créez un compte. Lors de l’inscription, choisissez BPW comme organisation pour l’association correcte de votre projet. Ensuite, accédez à l’interface pour ajouter un programme en fournissant les détails nécessaires.

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Saisie des informations

Après avoir créé votre compte, accédez à l’interface pour ajouter un programme en cliquant sur « ajouter un programme ». Vous devrez fournir des détails sur votre projet, y compris les objectifs, les activités prévues, et les résultats escomptés.

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Validation et suivi

Une fois que vous avez soumis votre projet, il sera examiné par les modérateurs de la plateforme. Vous recevrez des mises à jour régulières sur le statut de votre projet ainsi que sur ses progrès et son impact, vous permettant ainsi de suivre son évolution en temps réel

Pour toute assistance supplémentaire, n’hésitez pas à contacter les responsables de la plateforme ou votre représentante BPW International à l’UNESCO, Marie-Claude Machon-Honoré.

La plateforme joue un rôle crucial en fournissant des outils pour la gestion des projets, en facilitant le partage des meilleures pratiques, et en offrant des ressources pour évaluer et améliorer l’impact des initiatives. Elle permet également aux organisations, comme BPW, de rendre compte de leurs projets et de collaborer au niveau mondial pour atteindre les objectifs communs en matière d’égalité des genres.

Voir la vidéo Youtube " Global Platform for Gender Equality, in and through Education"

Report of Pinella Bombaci BPW Representative at Council of Europe

 

RAPPORT 

 

Conférence des organisations internationales non gouvernementales (OING) du Conseil de l’Europe.

Strasbourg 8 -10 avril 2024 Session de printemps

 

 

 

 

Pinella Bombaci – Représentante BPW au Conseil de l’Europe

 

08 avril

La première partie de la session de printemps du COE les 9 et 10 avril 2024 a été consacrée au discours du nouveau Commissaire aux droits de l’homme, M. Michael O’Flaherty.
Il était ravi d’avoir cette opportunité, considérant la société civile comme cruciale pour la promotion et la protection des droits de l’homme.

« La genèse de chaque norme ou idée en matière de droits de l’homme est venue du cœur de la société civile – de la réflexion sur une Déclaration universelle des droits de l’homme par des philosophes à Paris à la Convention des Nations unies contre la torture, qui a été fortement influencée par le travail d’Amnesty International.

Cette première expérience du monde des ONG m’a révélé le rôle central de la société civile dans le façonnement d’un monde meilleur, une leçon qui m’accompagne encore aujourd’hui. Je peux vous assurer que les leçons que j’ai apprises depuis lors, et tout au long de ma vie professionnelle, continueront d’éclairer mon engagement à être à vos côtés dans notre quête commune d’un monde meilleur. »

Cette lumière doit rester allumée sur les nombreux problèmes qui affectent encore le monde des femmes, et nous devons être très prudents pour que la lumière de l’ONG ne s’éteigne jamais !

Il existe des problèmes qui persistent et méritent d’être résolus :

  • l’égalité des sexes
  • la violence contre les femmes
  • La cyber-violence, notamment la question de l’intelligence artificielle
  • Le problème des migrants
  • Le problème du multireligieux et comment encourager le dialogue interreligieux
  • L’importance d’enseigner le respect des droits de l’homme
  • La responsabilité pénale pour les violations des droits de l’homme
  • Le manque de politiques de protection

 

 

Commissaire aux droits de l’homme, M. Michael O’Flaherty.

Discours prononcé lors de l’échange de vues avec la Conférence des organisations internationales non gouvernementales (CINGO) du Conseil de l’Europe : « Chers amis,

Je vous remercie de m’avoir invité à cet échange de vues avec la Conférence des organisations internationales non gouvernementales du Conseil de l’Europe. C’est ma première intervention publique depuis que j’ai pris mes fonctions, et je suis vraiment ravi d’avoir une telle opportunité, car la société civile est cruciale pour la promotion et la protection des droits de l’homme.

Les ONG, les syndicats, le milieu universitaire, les médias, les praticiens culturels et les communautés religieuses sont à la fois le lubrifiant et un élément clé du système de protection des droits de l’homme. Plusieurs exemples illustrent cela.

La genèse de chaque norme ou idée en matière de droits de l’homme est venue du cœur de la société civile – de la réflexion sur une Déclaration universelle des droits de l’homme par des philosophes à Paris à la Convention des Nations unies contre la torture, qui a été fortement influencée par le travail d’Amnesty International.

Les empreintes de la société civile se retrouvent également dans le développement de nos cadres institutionnels. J’ai vu cela lors des négociations pour la création de la Cour pénale internationale, où la société civile a joué un rôle essentiel dans la réalisation de cet objectif remarquable.

Et la société civile est un observateur critique du système des droits de l’homme, le mettant au défi de donner le meilleur de lui-même et de maintenir son intégrité. Cet aspect est crucial à tous les niveaux, du local à l’international.

Elle est une force motrice pour la réforme, souvent à l’avant-garde de la mise en place de structures nationales des droits de l’homme. Dans le contexte particulier du Conseil de l’Europe, elle joue un rôle crucial dans les litiges devant la Cour européenne des droits de l’homme.

Enfin, et peut-être surtout, la défense héroïque des droits de l’homme par la société civile, souvent au péril de leur vie, mérite le plus profond respect et la gratitude.

Restant sur la question des risques et des dangers, je reconnais que ce sont des temps difficiles pour la société civile, marqués par les pressions d’une réglementation excessive, le déni d’accès aux décideurs, les menaces et les intimidations, ainsi que les restrictions aux droits fondamentaux tels que la liberté de réunion, d’expression et de mouvement.

De telles adversités doivent être considérées pour ce qu’elles sont : des efforts calculés pour instiller la peur et réduire au silence la société civile.

 

 

Ces menaces ne sont pas réparties de manière équitable. Elles sont très spécifiques à certaines géographies et à certaines questions. Si vous travaillez sur les questions environnementales, vous pouvez être confronté à des menaces et des attaques très sérieuses. Si vous défendez les droits de l’homme des personnes LGBTI ou des femmes, vous pouvez vous retrouver dans une situation extrêmement vulnérable et dangereuse. De plus, les groupes confessionnels, tels que les communautés juives ou musulmanes, font face à un examen intense et à une pression importante.

In the midst of these challenges, the need to protect civil society has risen to  unprecedented levels. 

Commissaire, je m’engage à donner la priorité à la défense de la société civile, poursuivant ainsi le travail de mes prédécesseurs, et en particulier de Dunja Mijatović, qui n’a ménagé aucun effort pour soutenir les défenseurs des droits de l’homme. À quoi ressemblera cet engagement dans la pratique ? Voici cinq éléments.

Premièrement, j’ai l’intention de dialoguer en continu avec la société civile et d’organiser des tables rondes, ainsi que de les consulter sur des questions liées à des pays ou des thèmes spécifiques, afin d’intégrer leurs perspectives dans mon analyse et ma compréhension.

Deuxièmement, je vais intégrer la perspective de la société civile dans le programme de travail lorsque cela est pertinent, afin de garantir que les questions ayant une composante de société civile soient pleinement prises en compte.

Troisièmement, l’une des marques de fabrique du rôle de Commissaire est de soutenir ceux qui sont en danger, et j’ai l’intention de suivre les traces de mes prédécesseurs en restant aux côtés des défenseurs des droits de l’homme et des titulaires de droits et en leur offrant mon soutien dans la mesure du possible.

Quatrièmement, je vais travailler en étroite collaboration avec des partenaires, y compris les rapporteurs spéciaux pertinents des Nations unies, pour renforcer nos efforts collectifs visant à défendre la société civile.

Enfin, mon engagement s’étendra également à l’intérieur du Conseil de l’Europe, en m’alignant sur des initiatives clés telles que la feuille de route du Secrétaire général sur la société civile, afin de garantir une approche cohérente et solidaire.

Alors que je conclus ces remarques introductives, permettez-moi de revenir sur un moment du passé. Il y a environ quarante ans, j’ai entamé mon parcours dans le monde des non

 

Organisations gouvernementales. C’était à Amnesty International à Genève en tant qu’étudiant émerveillé. Nos réunions se déroulaient dans un bâtiment froid et venteux, avec la pluie qui traversait le plafond. Cependant, j’y ai appris des leçons inestimables sur l’organisation, la responsabilité et la gestion. La clarté de la mission – défendre les prisonniers de conscience avec une précision inébranlable – transparaissait. Et c’est là que j’ai vu les véritables moteurs des droits de l’homme en action. Il ne s’agissait pas des bureaucrates ou des fonctionnaires, mais des héros méconnus qui, sans attendre reconnaissance ni récompense, consacraient d’innombrables heures à la cause de leurs semblables. Cet engagement profond envers le service et les résultats tangibles qu’il produisait semaine après semaine, comme les annonces de libération d’individus, les réunions de familles, les exécutions stoppées, soulignaient la puissance de l’effort collectif. Cette première expérience du monde des ONG m’a révélé le rôle central de la société civile dans la construction d’un monde meilleur, une leçon qui m’accompagne encore aujourd’hui. Je peux vous assurer que les leçons que j’ai apprises depuis lors, et tout au long de ma vie professionnelle, continueront à guider mon engagement à être à vos côtés dans notre quête commune pour un monde meilleur.

 

Le 09 avril, Gerhard Ermischer a été réélu président de la Conférence des ONG internationales.

Le 9 avril, la Conférence réunissant toutes les ONG internationales bénéficiant du statut participatif auprès du Conseil de l’Europe a tenu des élections pour désigner ses organes dirigeants. Gerhard Ermischer a été réélu président pour diriger la Conférence pour un nouveau mandat de trois ans, accompagné d’un nouveau Comité permanent composé de cinq femmes et cinq hommes.

« Nous traversons des moments difficiles, marqués notamment par la récente crise du COVID, l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie et un environnement de plus en plus hostile pour la société civile dans de nombreux pays », a déclaré M. Ermischer. « Mais beaucoup a été fait pour renforcer le rôle de la Conférence des ONG internationales (CINGO) et elle est désormais de plus en plus consultée sur de nouveaux instruments et politiques, notamment par le Comité des Ministres et l’Assemblée parlementaire. La participation de la société civile aux activités du Conseil de l’Europe a été reconnue comme un objectif important lors du Sommet de Reykjavik, mais nous devons maintenant gravir une montagne escarpée ».

Les travaux commenceront immédiatement sur la préparation du plan stratégique triennal pour 2025-2027, qui sera finalisé et adopté lors de la prochaine session de la CINGO à l’automne, en encourageant les systèmes de réunions en ligne pour des contacts constants.


Les Vice-Présidents élus sont :

  • Geneviève LALOY
  • Piotr Sadoski

Le Conseil d’experts sur le droit des ONG de la Conférence des organisations non gouvernementales internationales (CINGO), sous la direction de Jeremy McBride, vient de publier une étude sur la stigmatisation des ONG en Europe. L’objectif est d’identifier les principales sources de stigmatisation des ONG ainsi que les politiques et pratiques qui ont contribué à ou facilité leur stigmatisation, sur fond d’attitudes négatives envers certains objectifs et activités des ONG. Les efforts des ONG pour lutter contre la stigmatisation et les stratégies potentielles supplémentaires proposées par les ONG pour aborder le problème sont également discutés dans l’étude.

Elle est principalement basée sur les réponses à un questionnaire, qui a été élaboré par le Conseil d’experts avec la contribution de la Direction générale de la démocratie et de la dignité humaine du Conseil de l’Europe. Au total, 55 réponses au questionnaire ont été reçues de la part d’ONG opérant dans 31 États membres et la Fédération de Russie, ainsi que de deux ONG internationales.

On espère que l’étude permettra de mieux comprendre la stigmatisation persistante de certains types d’ONG et facilitera la discussion entre les parties prenantes en Europe sur les mesures les mieux adaptées pour aborder ou atténuer ce problème.

Jeremy McBride a souligné la nécessité d’établir un registre CINGO avec l’introduction de limites et de contrôles à des fins de transparence.

 

La deuxième partie de la session a également été consacrée à l’élection des membres du Comité permanent, à l’approbation des rapports d’activité finaux des comités thématiques arrivant à leur terme, et à l’approbation de huit nouveaux comités comme suit :

Territoires inclusifs, Environnement et Santé

  1. Présidente Anne Marie CHAVANON : amchavanon@gmail.com

Droits de l’enfant en Europe

  1. Président HERMINIO Correa : herminio.correa@gmail.com

Éducation pour la démocratie

  1. Présidente Arja Krauchenberg

Droits de l’homme, démocratie et intelligence artificielle

  1. Président Gilbert Flam

Dialogue interreligieux et interconvictionnel

  1. Présidente Gabriela FREY : gabrielafrey@europeanbuddhism.org

Questions de migration

  1. Présidente Christine Monty

ONG comme défenseurs de l’égalité des sexes et des droits des femmes

  1. Présidente Bettina HAHNE : bettina.hahne@fastmail.fm

Sports et droits de l’homme

  1. Présidente Marichu Rall

 

 

La Conférence a également discuté des éléments pour une stratégie sur l’égalité des sexes, approuvé une communication sur la migration et le contexte électoral, et discuté de la possible création d’un mécanisme pour identifier et suivre les tendances problématiques concernant l’espace civique en Europe. En préparation de son nouveau plan stratégique triennal pour 2025-2027, qui sera adopté lors de la session d’automne, la CINGO a entamé une série de consultations ; elle a ainsi tenu un échange de vues avec :

  • Matjaz Gruden, Directeur de la Démocratie, qui a présenté les implications possibles du sommet de Reykjavik pour l’avenir de la coopération entre le Conseil de l’Europe et la société civile.
  • Mme Tanja Kleinsorge, Chef du Processus de Reykjavik et du Département de l’Environnement, qui a informé la CINGO du travail du nouveau Département et de la Force de travail inter-secrétariats sur l’Environnement.

 

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Les droits de l’homme sont universels, indivisibles et interdépendants (Déclaration de Vienne adoptée lors de la Conférence mondiale sur les droits de l’homme en 1993). De plus, les droits sociaux, économiques et culturels doivent être pleinement mis en œuvre.

Cependant, nous observons que ces droits sont encore sous-développés et souvent considérés comme des droits de deuxième catégorie, réduits à des objets de politique sociale et non pas comme de vrais droits à attendre et à défendre en justice.

À cet égard, le Comité Éducation pour la démocratie a fait une proposition : cette proposition vise à renforcer l’éducation et la démocratie, l’inclusion et la durabilité au sein du Conseil de l’Europe, en reconnaissant l’éducation comme un outil crucial pour l’autogouvernance démocratique et la prospérité sociale. Il met l’accent sur la nécessité de relever des défis tels que l’accès universel à une éducation de haute qualité, l’équité et la non-discrimination, en se concentrant particulièrement sur la réduction des écarts entre les milieux sociaux et l’intégration de nouveaux paradigmes tels que l’accès numérique.

Le Comité souligne également l’importance des droits des minorités et des chances égales en matière d’éducation et de recherche, en mettant particulièrement l’accent sur le droit à une éducation de qualité pour tous. Il insiste sur la nécessité de coopération entre les secteurs de l’éducation formelle, non formelle et informelle, visant à renforcer la mise en œuvre d’outils et de politiques pertinents pour soutenir la culture démocratique et l’éducation à travers l’Europe.

 

 

La Conférence a également discuté des éléments pour une stratégie sur l’égalité des sexes, approuvé une communication sur la migration et le contexte électoral, et la possible création d’un mécanisme pour identifier et suivre les tendances problématiques concernant l’espace civique en Europe. En préparation de son nouveau plan stratégique triennal pour 2025-2027, qui sera adopté lors de la session d’automne, la CINGO a entamé une série de consultations. À cet effet, elle a organisé un échange de vues avec :

  • Matjaz Gruden, Directeur de la Démocratie, qui a présenté les possibles implications du sommet de Reykjavik pour l’avenir de la coopération entre le Conseil de l’Europe et la société civile.

Mme Tanja Kleinsorge, Chef du Processus de Reykjavik et du Département de l’Environnement, qui a informé la CINGO du travail du nouveau Département et de la Force de travail inter-secrétariats sur l’Environnement.

  • Le Comité Éducation pour la démocratie a présenté une proposition visant à renforcer l’éducation et la démocratie, l’inclusion et la durabilité, au sein du Conseil de l’Europe, en reconnaissant l’éducation comme un outil crucial pour l’autogouvernance démocratique et la prospérité sociale. Il met l’accent sur la nécessité de relever des défis tels que l’accès universel à une éducation de haute qualité, l’équité et la non-discrimination, en se concentrant particulièrement sur la réduction des écarts entre les milieux sociaux et l’intégration de nouveaux paradigmes tels que l’accès numérique. Le comité a également souligné l’importance des droits des minorités et des chances égales en matière d’éducation et de recherche, en mettant l’accent sur le droit à une éducation de qualité pour tous, afin de soutenir la culture démocratique et l’éducation à travers l’Europe. Une autre action importante est le travail du Comité d’experts sur les droits de l’enfant.

 

Promoting the tights of the child is crucial for our future.

 

Dans la Convention relative aux droits de l’enfant, un enfant désigne tout être humain de moins de dix-huit ans ; les nourrissons, les enfants et les adolescents.

Article 2 : Assurer que cet enfant est protégé contre toutes les formes de discrimination ou de punition en fonction du statut, des activités, des opinions exprimées ou des croyances des parents de l’enfant.

Article 3 : Dans toutes les actions concernant les enfants, que ce soit par les tribunaux de justice, les autorités administratives, etc., l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale.

Article 8 : Respecter le droit de l’enfant de préserver son identité, y compris sa nationalité, son nom et ses relations familiales.

Article 9 : Maintenir les relations personnelles de l’enfant et le contact direct avec ses deux parents de manière régulière, sauf si cela est contraire à l’intérêt supérieur de l’enfant.

Article 11 : Lutter contre le transfert illicite d’enfants à l’étranger.

Article 18 : Assurer la reconnaissance du principe selon lequel les deux parents ont des responsabilités communes pour l’éducation et le développement de l’enfant.

Article 20 : Un enfant temporairement ou définitivement privé de son environnement familial, ou dont le meilleur intérêt ne peut être laissé dans cet environnement, a droit à une protection et une assistance spéciales.

Article 21 : Le système d’adoption doit garantir que l’intérêt supérieur de l’enfant est la considération primordiale.

Article 22 : Garantir qu’un enfant qui cherche le statut de réfugié ou qui est considéré comme un réfugié reçoive une protection appropriée et une assistance humanitaire, qu’il soit accompagné ou non par ses parents ou par une autre personne.

Une attention particulière a également été consacrée au sujet de l’intelligence artificielle. Les besoins suivants ont été représentés :

  • Rapidité
  • Règles légales pour protéger l’homme et ses droits

 

Les Femmes d’Affaires et Professionnelles BPW Europe ont pris des mesures pour agir en synergie avec d’autres organes européens. Elles ont également formulé des recommandations au Comité européen des droits de l’homme. Enfin, les crimes de guerre ont été discutés et certains concepts ont été partagés :

  • Éduquer les jeunes contre la violence
  • Retrouver la paix
  • Ne pas accepter l’inacceptable
  • La paix est possible et les organisations non gouvernementales, en collaboration avec le Conseil de l’Europe, doivent jouer un rôle important en intervenant pour atténuer les conséquences, aider les personnes impliquées et surtout les enfants. C’est un travail sans fin, en se rappelant toujours que l’absence de guerre n’est pas la paix.

Étroitement lié est le concept de diffuser l’importance du sport parmi les jeunes, et pas seulement pour le bien-être physique. Le sport peut se révéler être un outil exceptionnel pour diffuser des valeurs importantes parmi les jeunes telles que l’égalité, l’acceptation des autres cultures, l’intégration des migrants, contre la discrimination, la pauvreté, l’homophobie et le racisme.

Les droits de l’homme sont universels, indivisibles et interdépendants (Déclaration de Vienne adoptée lors de la Conférence mondiale sur les droits de l’homme en 1993). De plus, les droits sociaux, économiques et culturels doivent être pleinement mis en œuvre. Cependant, nous observons que ces droits sont encore sous-développés et souvent considérés comme des droits de deuxième catégorie, réduits à des objets de politique sociale et non pas comme de vrais droits à attendre et à défendre en justice.

À cet égard, le Comité Éducation pour la démocratie a fait une proposition : cette proposition vise à renforcer l’éducation et la démocratie, l’inclusion et la durabilité au sein du Conseil de l’Europe, en reconnaissant l’éducation comme un outil crucial pour l’autogouvernance démocratique et la prospérité sociale. Il met l’accent sur la nécessité de relever des défis tels que l’accès universel à une éducation de haute qualité, l’équité et la non-discrimination, en se concentrant particulièrement sur la réduction des écarts entre les milieux sociaux et l’intégration de nouveaux paradigmes tels que l’accès numérique. Le comité a également souligné l’importance des droits des minorités et des chances égales en matière d’éducation et de recherche, en mettant l’accent sur le droit à une éducation de qualité pour tous, afin de soutenir la culture démocratique et l’éducation à travers l’Europe. Pinella Bombaci – Représentante de BPW au Conseil de l’Europe.

BPW – EUROPE MANIFESTO 2024

Manifeste de l’Europe BPW

APPEL : INVESTIR DANS LES FEMMES D’AFFAIRES ET PROFESSIONNELLES POUR PLUS D’ÉGALITÉ DES SEXES, DE DROITS ET D’OPPORTUNITÉS DANS L’AVENIR DE L’EUROPE !

Nous voulons nous assurer que toutes les femmes en Europe atteignent une égalité des droits et des opportunités dans les affaires et toutes les professions. Les femmes représentent la moitié de la population, cependant en 2024, il existe encore des questions d’autonomisation, d’égalité des sexes et de représentation proportionnelle dans l’égalité de rémunération pour un travail égal, les conseils d’administration, la prise de décision et le leadership en Europe.

Après 10 ans de négociations, la directive dite « femmes dans les conseils d’administration » (UE) (2022/2381), visant à améliorer l’équilibre entre les sexes parmi les administrateurs des sociétés cotées en bourse et les mesures connexes, ainsi que les nouvelles règles sur la transparence des salaires entre hommes et femmes, ont été adoptées en 2023 pour atteindre des objectifs clairs pour les postes d’administrateurs d’ici mi-2026. Le processus de mise en œuvre au niveau des États membres commencera en 2024 et au-delà pour une conformité juste, correcte et équitable. Des orientations de l’UE sont nécessaires !

En 2019, l’écart entre les sexes en matière de pensions entre hommes et femmes a atteint 29,5 % en moyenne au sein de l’Union européenne. Causé par diverses inégalités sur le marché du travail et malgré les initiatives européennes visant à promouvoir l’égalité des sexes dans ce domaine, cela entraîne un risque plus élevé de pauvreté pour les femmes retraitées. C’est un point de mire de la Présidence belge de l’UE en 2024.

Avec l’adhésion récente à la Convention d’Istanbul du Conseil de l’Europe de 2016 sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, l’UE est déterminée à prévenir, condamner et combattre la violence à l’égard des femmes et des filles sous toutes ses formes. Le Parlement européen et les États membres ont adopté en 2024 la directive sur la lutte contre la violence à l’égard des femmes et des filles pour répondre aux normes de la Convention d’Istanbul. Il est temps de maintenir les ambitions pour faire de la violence à l’égard des femmes et des filles une priorité politique et sa mise en œuvre « réelle » dans toute l’Europe !

Manifeste de BPW Europe pour les élections de l’UE 2024

L’Agenda Femmes, Paix et Sécurité (WPS) est également identifié comme une priorité dans le pilier « Agir » de la boussole stratégique de l’UE (2022). S’appuyant sur le dernier plan d’action de l’UE et l’intégration de l’Agenda WPS dans les missions et opérations de la politique de sécurité et de défense communes de l’UE, la mise en œuvre de l’Agenda WPS dans les processus de paix est à prévoir. Un soutien continu aux femmes et aux filles en Ukraine est essentiel, elles doivent faire partie de la reconstruction de l’Ukraine.

L’investissement dans les femmes d’affaires et professionnelles dans le cadre de la transition verte, numérique et équitable à partir de 2024 et au-delà est essentiel pour le marché du travail, l’économie et la reprise, et s’est avéré bénéfique pour l’Europe. En fait, l’Institut européen pour l’égalité entre les hommes et les femmes a déjà démontré qu’une stratégie efficace et globale en matière d’égalité des sexes entraînerait des gains macroéconomiques pour l’Europe. D’ici 2050, l’amélioration de l’égalité des sexes entraînerait une augmentation du PIB par habitant de l’UE de 6,1 à 9,6 %, ce qui représente 1,95 à 3,15 billions d’euros.

Pour cela, le Parlement européen et la Commission européenne auront plus que jamais besoin d’une représentation forte, dédiée et active des droits des femmes et de l’égalité des sexes au sein de la commission FEMM du Parlement européen et d’autres de ses commissions, ainsi que du futur commissaire dans leur nouveau mandat à partir de 2024. De plus, l’UE doit adopter une stratégie de mainstreaming de genre, y compris un budget sensible au genre, pour s’appliquer à tous les instruments politiques de l’UE et accorder une attention particulière aux changements majeurs tels que les transitions numérique et verte. Enfin, BPW Europe soutient la campagne EWL 50/50 pour les élections européennes.

 

Manifeste de l’Europe BPW pour les élections de l’UE 2024

Ce que nous voulons ?

Une Europe qui :

  • Assure une égalité de rémunération pour un travail égal entre les femmes et les hommes
  • Obtient un équilibre entre vie professionnelle et vie privée pour les femmes et les hommes soutenu par des incitations, des infrastructures, des politiques et des lois
  • Réalise l’égalité des femmes dans la prise de décision politique et dans les conseils d’administration
  • Donne du pouvoir aux femmes dans leur potentiel professionnel et de leadership
  • Garantit l’indépendance économique égale de toutes les femmes
  • Libère de toute discrimination et harcèlement à l’égard des femmes au travail
  • Alloue et met en œuvre des budgets sensibles au genre pour réaliser les droits des femmes et l’égalité à tous les niveaux
  • Représente les femmes dans la vie économique, civile et politique

Qui sommes-nous ?

Business Professional Women (BPW) International a été fondée en 1930 à Genève. Elle est devenue un réseau international de 30 000 membres dans 114 pays. BPW Europe est la région la plus forte avec 18 000 membres en Europe. BPW est un membre fondateur du Lobby européen des femmes (EWL) et est accrédité auprès du Conseil de l’Europe avec un statut consultatif. BPW International a obtenu un statut consultatif auprès du Conseil économique et social des Nations unies (ECOSOC) depuis 1947. BPW a collaboré à la promotion des Principes d’autonomisation des femmes (WEP) lancés par ONU Femmes et le Bureau du Pacte mondial des Nations unies. BPW Europe fait partie de la campagne du Parlement européen pour les élections de l’UE. BPW développe le potentiel professionnel, commercial et de leadership des femmes à travers le renforcement des compétences, le réseautage, la défense des intérêts et le mentorat dans le monde entier.

Registre de transparence de l’UE: 836392015840-91

Manifeste de l’Europe BPW pour les élections de l’UE 2024

Lunch le 15 février 2024 – Restaurant Bazar

Nous sommes ravies de vous retrouver autour d’un déjeuner BPW le jeudi 15 février 2024 à partir de 12h30 au Restaurant Bazar (96 rue Pierre Corneille 69003 Lyon, métro Place Guichard).

Inscription gratuite et obligatoire sur https://bpw-lyon.assoconnect.com/collect/description/393532-t-lunch-bpw-lyon-jeudi-15-fevrier-2024

Ce moment de convivialité est ouvert à toutes et tous alors n’hésitez pas à venir accompagné.e pour partager les valeurs et la convivialité de BPW Lyon !

Contact : Lucile Barnichon, lyon@bpw.fr

Retour sur notre Dîner des Lumières – 28 novembre 2023

Retour en image sur notre événement phare de cette fin d’année: Notre Dîner des Lumières 🕯 qui s’est tenu au Théâtre National Populaire / Villeurbanne en la présence de 3 intervenantes inspirantes! Muriel SALLE Florence DELAUNAY et Aline Baudry-Scherer: un IMMENSE Merci à vous d’avoir rendu cette soirée passionnante et enrichissante!

Nos adhérentes et sympathisants.es ont été ravis de vous entendre et de prendre conscience du chemin restant à parcourir.

Merci à nos participant.es d’avoir été ce public captivé !