projet
Renforcer l’application de la garantie de rattrapage à l’issue du congé maternité
Amplifier la neutralisation de la maternité pour l’évolution de la rémunération
En 2006, la Loi relative à l’égalité salariale entre les femmes et les hommes a institué une garantie de rattrapage salarial à l’issue d’un congé maternité
En 2014, le Centre d’études de l’emploi et du travail relève un écart de salaire de 24,9 % (15,9 % dans le public) entre les mères de 3 enfants ou plus par rapport aux femmes sans enfant (Family Pay Gap).
L’écart entre les mères de 3 enfants et les hommes est forcément encore plus élevé.
En 2018, les objectifs ne sont toujours pas atteints … BPW France propose de renforcer l’application de la garantie de rattrapage à l’issue du congé maternité en lui donnant un caractère obligatoire (indépendant de la négociation collective) dans les entreprises de plus de 300 salariés.
Retrouvez les deux propositions de BPW FRANCE pour l’égalité salariale, sous forme d’une fiche : propositions égalité salariale
Retrouvez la proposition finale de BPW France : proposition finale
Retrouvez le rapport du Centre d’étude de l’emploi sur l’impact salarial de la maternité ici : Centre d’étude de l’emploi.pdf
Retrouvez également Extrait de la circulaire du 19 avril 2007 relative à l’égalité salariale : Extrait de la circulaire relative à l’égalité salariale entre les femmes et les hommes – Congé maternité – Garantie d’évolution salariale.docx
Retrouvez la fiche pratique du Ministère du Travail sur le congé maternité : Fiche pratique Ministère du travail – Congé maternité – En quoi consiste la garantie d’évolution salariale.docx
BPW FRANCE se joint a #25propositionsFH le jeudi 15 février 2018
Jeudi 15 février 2018 : #25propositionsFH
Les femmes et le monde économique :
25 réseaux se fédèrent pour un événement inédit et se mobilisent pour des actions concrètes !
Le 15 février aura lieu un premier évènement inter-réseaux économiques féminins qui regroupera 25 associations et réseaux de femmes, à 18h30, au siège social de Google France.
Paris, le 23 janvier 2018 –
Le récent classement Forbes-Pressedd nous le démontre une nouvelle fois : les femmes sont les grandes absentes des personnalités les plus médiatisées en France en 2017. Sur les 1000 personnalités les plus médiatisées en 2017 dans la presse écrite française, seulement 16,9% sont des femmes (en baisse depuis 2013). Et le pire est dans le domaine du business : seulement 1%.
Cette étude, comme beaucoup d’autres, démontre que la route est longue pour atteindre l’égalité et la mixité professionnelle femmes-hommes. Une réelle mobilisation est nécessaire.
C’est pourquoi vingt-cinq réseaux économiques unissent leurs forces de façon innovante ! Travaillant dans des secteurs et thématiques aussi différents que : les femmes dans le numérique, les sciences, l’investissement, la finance, le juridique, l’innovation, la gouvernance, l’entrepreneuriat, …., ces réseaux collaborent de manière pragmatique pour faire bouger les lignes et faire progresser les chiffres qui perdurent.
Femmes et hommes engagé.e.s pour davantage de mixité dans le monde économique, nous affirmons que l’égalité femmes-hommes est un enjeu économique et sociétal fondamental.
Au moment où le Président de la République a fait du thème de l’Egalité Femmes-Hommes une « Grande Cause nationale », il est temps d’engager la responsabilité de chacun.e et de parler d’une seule voix.
Aujourd’hui, le constat est en effet le suivant :
· 3% de femmes parmi les PDG d’une entreprise en France (1),
· 15% des membres exécutifs d’une entreprise en France sont des femmes (2).
· 27,1% de femmes travaillent dans le secteur numérique, versus 46,7% pour l’ensemble de l’économie2, bien que la filière soit l’une des plus dynamiques de France, tant en termes d’emploi que de croissance (3).
Pourtant…
o 9,4% : c’est la croissance en 20 ans pour la France si autant de femmes que d’hommes travaillaient, ou montaient leur entreprise (4).
o 5 millions : c’est le nombre de nouvelles entrepreneures potentielles en France(5).
o 28% de femmes dans les écoles d’ingénieurs alors qu’elles sont 50% de femmes en terminale S (6).
Persistance des inégalités salariales, investissement encore insuffisant de certaines entreprises, déficit de mixité dans 80% des métiers(7), pénurie de femmes dans les secteurs scientifiques, technologiques, notamment le numérique, et parmi les dirigeantes de fonds et les business angels, … Les associations interpellent les acteurs économiques, publics, institutionnels. Elles s’unissent pour construire ensemble un plan d’action comprenant des mesures concrètes et efficaces de court et long terme.
Face à ces différents constats, plusieurs réseaux sont mobilisés pour unir leurs forces et leurs expertises :
100000 entrepreneurs, Action’elles, AFFJ (Association Française des Femmes Juristes), ARBORUS, BPW France, Cercle InterElles, Dirigeantes Actives 77, EAF – CPME, Elles bougent, En mode up, Femmes Business Angels, Femmes ingénieurs, Genderscan, Grandes Ecoles au féminin, JUMP, Laboratoire de l’Egalité, Led By Her, Les Premières, Mampreneurs, Professional Women’s Network, Supélec au féminin, Social Builder, Syntec Numérique / Femmes du Numérique, Women ESSEC et le Club Gen #Startuppeuse, Women In Motion.
Ensemble, les femmes et hommes de ces structures souhaitent aujourd’hui souligner le caractère d’urgence lié aux actions à entreprendre autour des femmes dans le travail, de l’accès à l’entreprenariat et à des postes clés, de la mixité professionnelle et des choix d’orientation … de nombreux combats sont encore à mener et nous serons force de proposition.
Les femmes sont ambitieuses, nous le sommes pour ELLES et avec ELLES !
Un premier événement sera organisé à Paris le 15 février à 19h00 chez Google, rue de Londres, afin de présenter les engagements des différentes associations représentant les femmes dans l’économie française et élaborer ensemble des propositions pour changer la donne. Rejoignez-nous !
Nos réseaux se réunissent déjà tous les mois et la solidarité qui s’est installée montre notre détermination, notre engagement et le potentiel de cet événement inédit.
(1) Etude “Route to the Top 2017” – Heidrick & Struggles
(2) Chiffres clés sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes – édition 2017
(3) BIPE, exploitation des DADS – INSEE, 2013
(4) Source OCDE Les 9% de croissance de leur taux de participation à l’économie (nombre de femmes qui travaillent + nombre d’heures travaillées qui doivent être les mêmes que les hommes)
(5) Source BPI France – janvier 2016
(6) Page 4 : http://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/archives/CGSP_Stereotypes_filles_garcons_web.pdf
(7) Source : Femmes Ingénieurs
Voici des exemples de bonnes pratiques diffusées par le ministère du travail pour accompagner les partenaires sociaux dans la négociation des accords sur l’égalité salariale : ici.
Retrouvez toutes les propositions de BPW FRANCE : Propositions égalité salariale 08022018.pdf
Ainsi que le proposition phare qui rejoindra le rapport #25propositionsFH : Proposition BPW FRANCE #25propositionsFH.pdf
Financez votre projet avec le FGIF !
Le Fonds de garantie pour la création, la reprise ou le développement d’entreprises à l’initiative des femmes (FGIF) se donne pour but d’améliorer l’accès des entrepreneures au financement, en proposant de garantir un prêt jusqu’à 45 000€, et d’accompagner la lanceuse de projet.
Déployé depuis 2006, le Fonds de garantie pour la création, la reprise ou le développement d’entreprises à l’initiative des femmes (FGIF) est l’unique outil financier dédié aux femmes. Il a pour objectifs de favoriser le développement de l’entreprenariat féminin et renforcer les chances de pérennité des entreprises nouvellement créées.
Toute entrepreneure peut déposer sa demande de garantie qu’elle ait ou non le soutien d’une banque. Chaque dossier est ensuite étudié par un réseau d’accompagnement spécialisé dans le financement de la création d’entreprise et l’accompagnement des porteur.se.s de projet.
Pour davantage d’informations sur le dispositif et les modalités pour en bénéficier, consultez la page suivante : http://www.egalite-femmes-hommes.gouv.fr/dossiers/egalite-professionnelle/entrepreneuriat-des-femmes/fgif/
Les Femmes au coeur de l’Economie – OUI
La grande consultation publique lancée par Bruno Le Maire et Marlène Schiappa permet de co-construire le projet de loi qui sera présenté en 2020. Pour visualiser la conférence, suivre ce lien
Les premières propositions mises en consultation
1. Éducation, orientation, formation
- inciter les établissements d’enseignement supérieur à atteindre des objectifs de parité ambitieux dans l’accès aux formations
- engager une campagne de communication sur les métiers dans lesquels un des deux sexes est sous-représenté (notamment métiers informatiques, ingénieurs…)
2. Conciliation vie professionnelle/personnelle
- améliorer le congé paternité
- favoriser la recherche et la reprise d’activité des parents de jeunes enfants
- favoriser la reprise d’activité suite à des années passées à élever des enfants sans activité professionnelle
- rendre plus accessibles les possibilités de garde d’enfants, y compris pour des besoins ponctuels ou des horaires de travail atypiques
- trouver des solutions pour limiter les frais de garde des enfants de plus de 6 ans en particulier dans les familles monoparentales
- faciliter le remplacement temporaire des personnes en congé de maternité/paternité dans les petites entreprises
- favoriser la reconnaissance des compétences acquises pendant une période de parent au foyer
3.Vie dans l’entreprise, projets entrepreneuriaux, formalités
- les entreprises doivent se doter d’un objectif de représentation équilibrée au sein de leurs équipes dirigeantes
- introduire des indicateurs de parité dans les organisations syndicales et les fédérations professionnelles
- prévoir un objectif de parité pour les administrateurs salariés désignés dans les conseils d’administration d’entreprises
- rendre facilement accessibles les résultats du calcul des écarts de salaires femmes-hommes
- former à la lutte contre les biais de genre les professionnels qui accompagnent la création et le financement des entreprises
- développer les prix d’innovation qui mettent en valeur les projets portés par les femmes
- l’État doit s’engager sur la mise en œuvre de la parité dans les entreprises dont il est actionnaire
- permettre l’utilisation du nom de naissance dans toutes les formalités bancaires et administratives
Femmes & Business en Europe
« Avec cette étude, l’une des premières en France sur l’entrepreneuriat féminin en Europe, la Caisse d’Epargne poursuit son engagement afin de faire évoluer la société vers plus de mixité. C’est à la fois un enjeu de société et un enjeu économique sur lequel les Caisses d’Epargne sont investies depuis déjà 12 ans, à travers le soutien actif aux réseaux d’accompagnement à la création/reprise d’entreprise par des femmes et le développement de solutions de financement adaptées, telles que les Prêts Décollage Pro », précise Fabrice Gourgeonnet, directeur du Développement Caisse d’Epargne.
Entrepreneure et heureuse
L’aventure entrepreneuriale est perçue comme un véritable défi : les entrepreneurs, quel que soit leur genre, sont lucides sur les difficultés qu’ils peuvent rencontrer et sont soucieux d’être bien conseillés (comptable, avocat, banquier…) pour les surmonter. Néanmoins, une chose est très claire : entreprendre est épanouissant. De la Suède à l’Italie, en passant par l’Allemagne, le Royaume-Uni ou la France, les femmes entrepreneures se disent à plus de 60 % heureuses dans leur vie actuelle… Et ce chiffre s’élève à 78 % pour les Françaises et à 83 % pour les Suédoises.
Le choix d’entreprendre et de prendre en main son destin professionnel
Pour 8 entrepreneures françaises sur 10, entreprendre est un choix, l’exercice d’une liberté. La décision d’entreprendre est contrastée d’un bout à l’autre de l’Europe. Elle est plus subie par les Italiennes qui sont 36 % à vivre l’entrepreneuriat comme une nécessité, vs 14 % pour les Suédoises.
Parmi les principales motivations, les Françaises sont 41 % à déclarer entreprendre pour ne plus avoir de hiérarchie et 39 % d’entre elles estiment que l’entrepreneuriat leur permet de prendre en main leur destin professionnel. Cette volonté de se libérer du carcan professionnel est également partagée par les entrepreneures britanniques (55 %). En Suède, en revanche, la motivation principale des femmes entrepreneures est de pouvoir concrétiser un projet (39 %).
Le déclic pour entreprendre
Près d’un tiers des Françaises citent un évènement professionnel (licenciement, mobilité…) comme élément déclencheur de leur projet entrepreneurial, derrière les Allemandes et les Suédoises (37 %).
Les évènements personnels (mariage, divorce, décès, etc.) sont beaucoup moins déterminants pour les Françaises que pour leurs consœurs européennes : 19 % contre 32 % par exemple en Italie. Pour près d’un quart des entrepreneures françaises, la rencontre d’une personne inspirante par exemple un autre entrepreneur, a favorisé le déclic.
Créer ou reprendre ?
Si 67 % des entrepreneures françaises sont des créatrices, elles sont toutefois 30 % à faire le choix de reprendre une entreprise déjà existante. Un chiffre deux à trois fois supérieur à celui de leurs consœurs européennes. Pour les Françaises, la reprise d’une entreprise existante est une opportunité tout aussi enthousiasmante et porteuse de succès que la création. Cette culture de la reprise d’entreprise est nettement moins marquée dans les autres pays européens ciblés par l’étude, exception faite de l’Italie, dont le nombre de transmissions familiales vers des femmes est le plus élevé (12 %).
Des doutes au démarrage
Dans tous les pays européens étudiés, les hommes ont plus souvent confiance en eux lors de la création de leur entreprise que les femmes. En France, seulement 41 % des femmes entrepreneures avaient confiance en elles au moment de la création/reprise de leur entreprise. Ce différentiel est particulièrement important en France avec 17 points d’écart entre hommes et femmes, vs 2 % en Allemagne. Les Britanniques semblent encore moins sereines, avec seulement 29 % de femmes déclarant avoir des doutes au démarrage.
Quels conseils et accompagnement ?
Les entrepreneures françaises recherchent en premier lieu à sécuriser le modèle de leur société. 61 % d’entre elles considèrent les conseils juridiques, fiscaux et comptables comme étant les plus utiles et 39 % sont intéressées par une formation à la création ou à la gestion d’entreprise.
Elles semblent en revanche moins attirées à échanger avec leurs pairs que leurs homologues européennes, 24 % contre 42 % pour les Britanniques et 43 % pour les Allemandes.
Les entrepreneures européennes sont peu nombreuses à solliciter les réseaux d’accompagnement. 75 % des Françaises interrogées n’ont pas été soutenues par un réseau d’accompagnement lors de la création ou le développement de leur entreprise, dont 26 % en raison d’un manque d’information.
Faire croître son entreprise et créer de l’emploi
Les entrepreneures françaises ont du mal à faire grandir leur entreprise malgré l’ancienneté de leur structure. Le modèle de l’entrepreneur en solo reste largement majoritaire (61 %) et rares sont les Françaises à la tête de structure comptant 6 salariés et plus : 8 % contre 13 % en Allemagne. Leur faible intention d’embaucher d’ici cinq ans à hauteur de 16 % (de 10 points inférieurs à celle des hommes français et de moitié inférieure à celle des femmes britanniques) – semble indiquer une grande prudence quant à la croissance des effectifs de leur entreprise. Plusieurs explications sont possibles : la peur d’investir dans l’avenir, la volonté de faire appel à des ressources externes en fonction des besoins réels de l’activité ou encore la méfiance quant à la lourdeur administrative et le poids des charges sociales… A la question, quels sont vos principaux besoins pour le soutien et le développement de votre entreprise, la baisse des impôts et des charges arrive en tête pour 45 % des Françaises interrogées, contre 10 % pour les Britanniques et 20 % pour les Allemandes.
Le financement, clé de la réussite des entrepreneures françaises
Si partout en Europe, l’apport personnel est majoritairement considéré comme la première source de financement au démarrage, d’importants écarts sont constatés en matière de financement bancaire : les Françaises sont de loin les plus nombreuses à recourir à l’emprunt bancaire (56 %), trois fois plus que les Britanniques et deux fois plus que les Allemandes. Cette propension française au financement bancaire n’est pas le seul fait des femmes. Les hommes français aussi sont nettement plus nombreux que leurs homologues européens à pousser la porte de la banque quand ils veulent entreprendre. Ils sont près de 80 % à n’avoir pas rencontré de difficultés pour obtenir leur emprunt, contre seulement 64 % des Allemands et 72 % des Italiens.
Enquête réalisée avec le CREDOC en juillet 2019 auprès de 2 500 entrepreneurs femmes et hommes, âgés de plus de 18 ans, à temps plein, hors micro-entreprises en Allemagne, France, Italie, Royaume-Uni et Suède.
Astrid DESAGNEAUX 5000actes Violences conjugales
« Retranscription de SMS menaçants, constatation de violences physiques, recouvrement de pensions alimentaires, constat de non-présentation d’enfants… Parce que peu de femmes osent faire constater les actes de violences subis, l’Association des femmes huissiers de justice de France a décidé d’offrir 5 000 prestations gratuites par an. Objectif : favoriser le recueil des preuves, qui pourront ensuite servir lors d’un procès en justice. »
« Cette initiative vise à rendre la justice plus accessible à des victimes souvent en situation de dépendance financière et affective. «Ces femmes n’osent pas venir, ont du mal à passer la porte d’un officier ministériel», explique la fondatrice de l’association, maître Astrid Desagneaux. « Selon l’Observatoire national des violences faites aux femmes, seules 19 % des femmes victimes de violences physiques ou sexuelles de la part de leur partenaire déposent plainte. »
« Pour que les victimes n’aient pas à se déplacer ou à téléphoner, une adresse mail a été lancée : afhj.fnsf@scp-desagneaux.com. Les demandes sont ensuite réparties entre les huissiers de l’association, en fonction du domicile des victimes. L’association a signé un partenariat avec la Fédération nationale Solidarité femmes, qui gère le numéro d’aide aux femmes, le 39 19. L’opération est aussi soutenue par le ministère de la Justice. »
Représentante de BPW Europe au Lobby Européen des Femmes
Amélie Leclercq, membre de BPW France, a été réélue représentante BPW Europe au Lobby Européen des femmes, pour un mandat de deux ans.
Social Builder : Sexisme dans les formations tech, résultats de l’enquête
L’association Social Builder organise jeudi 14/12 un petit déjeuner autour de son enquête sur le sexisme dans les formations tech.
Cet événement sera l’occasion d’une restitution des résultats et d’échanger avec Isabelle Collet qui a participé à l’enquête. Ce petit-déjeuner aura lieu au Tank, 22bis rue des Taillandiers (75011) à 8h30. Vous pouvez vous inscrire ici.
Lioncelle : une boutique de jouets pour l’empowerment des filles
Fin novembre dernier, BPW diffusait son catalogue de Noël pour des fêtes de fin d’année sans stéréotypes de sexe, et proposait aux parents une sélection de jouets pour promouvoir l’égalité F/H dès le plus jeune âge, et soutenir un développement durable inclusif.
Nous constations alors qu’en 2017, trois ans après un rapport du Sénat soulignant le rôle des jouets dans l’intériorisation d’injonctions sociales genrées, peu avait été fait du côté des distributeurs et des fabricants de jouets pour sortir de ce clivage fille/garçon aux effets néfastes, notamment sur l’apprentissage des filles.
Nous nous réjouissons donc de l’initiative d’Alexandra Filippi et Assia Asri qui montent actuellement leur start-up Lioncelle. Déplorant la segmentation du marché des jouets en deux univers cloisonnés, qui cantonne les filles aux jouets d’imitation les renvoyant à la sphère domestique, Alexandra et Assia ont décidé de créer leur propre site internet aux codes radicalement différents de ceux des distributeurs classiques. Chez Lioncelle, pas de rayon fille rose proposant barbies et autres fers à repasser, mais plutôt une sélection de jouets favorisant l’empowerment des filles.
Dans un second temps, la start-up aimerait inclure dans son business model une dimension développement durable, en proposant la valorisation de jouets d’occasion par le biais d’un système d’abonnement.
Vous pouvez d’ores et déjà retrouver Lioncelle sur leur page Facebook.