Les actualités de Octobre 2023

Le monde bouge, accompagnons le mouvement !

Les avancées pour les droits des femmes, ce qu’il faut retenir.

Congé menstruel de deux jours pour les employées de la Région Nouvelle-Aquitaine

Le Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine envisage d’instaurer un congé menstruel de deux jours par mois, sur présentation d’un certificat médical, pour les femmes employées par la collectivité. Cette proposition sera soumise au vote de la commission permanente le 2 octobre 2023.

C’est l’une des premières initiatives de ce type en France. À la fin du mois de mars, la ville de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) a initié une expérimentation de congé menstruel pour ses employées, tandis que la semaine dernière, l’Eurométropole de Strasbourg a annoncé son intention d’instaurer un dispositif similaire l’année prochaine.

Continuons d’aider à faire bouger les choses !

Source : ouest france

1 femme sur 2 affectée par la discrimination au travail

Dans son état des lieux sur le sexisme daté du 23 janvier 2023, le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE) considère la situation en France comme alarmante. En ce qui concerne les femmes et leur expérience professionnelle, 46% ont déclaré avoir ressenti un traitement moins favorable en raison de leur sexe.

Face à certains comportements, 35% des femmes n’osent pas demander des augmentations ou des promotions en raison de leur genre, atteignant même 44% dans les groupes socio-professionnels moins favorisés, aggravant ainsi l’écart salarial avec les hommes.

Source : TV5 Monde

Evènement BPW Lyon
Pot Luck estival – Jeudi 6 juillet 2023

Potluck® BPW Lyon

Le Jeudi 6 juillet 2023 à partir de 19h

à Saint-Cyr-au-Mont-d’Or

Cette soirée est ouverte à toutes et tous (adhérentes, sympathisantes, ambassadeurs, amis…) alors n’hésitez pas à venir accompagnée pour partager les valeurs et la convivialité de BPW Lyon !

D’un point de vue pratiques, le potluck, c’est un format gratuit ET participatif : chacun.e est invité.e à apporter un plat sucré /ou salé /ou une boisson.

Le thème de la soirée : L’atteinte de ses objectifs par l’approche de la sophrologie

Nous avons toutes et tous des objectifs (pro et/ou perso) et les atteindre dépend parfois de peu de choses mais souvent d’un élément essentiel : l’équilibre physique et mental.

La sophrologie permet de prendre du recul pour mieux se recentrer et parvenir à cet équilibre parfois vacillant.

C’est une méthode de relaxation dynamique, issue du monde médical, qui s’appuie sur la respiration, les mouvements, la suggestion, et la mise en mots de nos ressentis corporels.

Cet atelier sera animé par Mme Sabine Papillon, psychomotricienne et sophrologue, animée par l’envie de transmettre des expériences positives pour permettre à chacun(e) de trouver sa propre ressource et d’apaiser son rapport au monde et à soi-même. Cette pratique ne nécessite aucune compétence physique particulière si ce n’est l’envie de la découvrir.

La séance de sophrologie débutera à 19h, si vous souhaitez en profiter pensez à être bien à l’heure. 

Si vous  ne pouvez pas être là mais souhaitez en savoir davantage, Sabine restera avec nous après la séance: vous pourrez l’interroger et échanger avec elle librement.

Nous en profiterons également pour partager nos actualités :

  • Lancement de notre 2ème programme de mentoring,
  • Prochains événements prévus pour la rentrée :lunch, afterwork, atelier surprise et bien entendu notre prochain Diner Des Lumières le 16 novembre.

Merci de nous confirmer votre présence au potluck en cliquant ici

Ne manquez pas cet évènement placé sous le signe de l’échange et de l’amitié ! Une occasion pour se retrouver et mieux se connaître.

Au plaisir de vous retrouver,

Equal Pay Day 2023 : Les femmes et l’art du numérique

Le jeudi 23 mars 2023, BPW France organisait un webinar à l’occasion de l’Equal Pay Day. Le thème était « L’art du numérique : source d’autonomisation des femmes et des filles ». 

L’Equal Pay Day : une initiative BPW

L’Equal Pay Day est une manifestation organisée par notre ONG dont le concept permet de calculer le jour jusqu’auquel une femme doit travailler, en moyenne, pour obtenir le même salaire annuel qu’un homme qui aurait travaillé jusqu’au 31 décembre de l’année précédente. Notre méthode de calcul dépend des chiffres de l’INSEE. 

Pour marquer ce jour et sensibiliser la société aux inégalités salariales existantes, nous organisons, chaque année, un événement en ce sens sur des thématiques variées.

Le numérique comme fil conducteur de notre Equal Pay Day

Dans notre monde actuel, le numérique est omniprésent (1 métier sur trois d’ici 5 ans comportera une composante numérique). Les femmes (52% de la population) tentent de faire leur place au sein d’un écosystème numérique empreint de 98% de code masculin. Le numérique est utilisé comme nouvel outil et langage universel sous le triptyque : art, technologie et sciences. Le choix de notre thème cette année fait écho à celui de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies (CSW) qui était « Innovation et changement technologique, et éducation à l’ère numérique pour parvenir à l’égalité des sexes et à l’autonomisation de toutes les femmes et filles ». 

Equal Pay Day 2023 : une grande réussite !

Le talent et l’avant-gardisme des femmes est porteur de valeur pour l’ensemble du milieu des technologies, mais qui connaît Roberta Williams, Joan Clarke, Catherine Johnson ou Stéphanie Shirley ? Aujourd’hui, les femmes continuent de s’emparer de l’espace numérique pour inspirer et façonner le monde de demain : à nous de les voir, de les reconnaître et de les encourager ! Cependant, comment s’y prendre pour ne pas reproduire des biais de genres et valoriser la présence des femmes dans le numérique ?

C’est de cette problématique dont nos superbes speakers ont discuté pendant près de deux heures. Grâce à leur expertise, iels ont su nous apporter des éléments de compréhension. Nous avons eu le plaisir d’accueillir Chiara CONDI, Carole STROMBONI, Stéphanie RAGU, Maëlys BEULQUE ainsi que Didier BUHLER.

Si vous n’avez pas pu assister à ce webinar, son replay intégral est disponible sur nos pages Facebook et Youtube !

 

BPW France WebTV Equal Pay Day 2022

BPW France, réseau partenaire du Cercle des Femmes Mécènes !

Un événement soutenu par le Cercle des Femmes Mécènes

À l’occasion du bicentenaire de la naissance de Rosa Bonheur, le musée d’Orsay a présenté une exposition exceptionnelle qui met à l’honneur cette artiste hors norme, novatrice et inspirante.
 
Considérée comme une icône de l’émancipation des femmes, Rosa Bonheur a placé le monde vivant au cœur de son travail et de son existence. Elle s’est engagée pour la reconnaissance des animaux dans leur singularité, exprimant dans sa peinture leur vitalité et leur âme.
 
Pour célébrer la réussite de ce projet soutenu par le Cercle des Femmes Mécènes, dont BPW France est l’un des réseaux partenaires, l’équipe du Cercle a réuni le 12 janvier dernier de nombreux réseaux féminins et mécènes individuelles autour d’une visite de l’exposition suivie d’une coupe de champagne au Fumoir du musée.
 
Lors de l’événement, Leïla Jarbouai, conservatrice en chef du patrimoine et commissaire de l’exposition, et Elisa Trevisan, guide et conférencière, nous ont accompagnées avec passion à travers l’oeuvre de l’artiste !
 
Et vous, qu’attendez-vous pour rejoindre le Cercle des Femmes Mécènes afin de soutenir des artistes exceptionnelles et de profiter d’événements exclusifs ?
 
 
Ci-dessus, Yseline FOURTIC, coprésidente du collectif ENSEMBLE CONTRE LE SEXISME, Jocelyne ADRIANT MEBTOUL, membre du HAUT CONSEIL A L’ÉGALITÉ, présidente de FEMMES MONDE ET RECIPROQUEMENT, Sarah MANTAH, membre de BPW et marraine 2023 de EARTHSHIP SISTERS, Marie Claude MACHON HONORE, membre élue de l’UNESCO à BPW international, Nicole SENEGAS, membre du réseau WIN, et enfin Valentine VIARD, présidente de BPW FRANCE.

Meilleurs vœux !

Le mot de la présidente

L’année 2022 a permis de faire entrer BPW France dans l’ère du digital avec le lancement réussi de notre nouveau site internet, offrant une vitrine moderne sur notre mission féministe, nos clubs en région et nos activités ! Nous sommes désormais présent.e.s dans toute la sphère numérique et y sommes plus qu’actives.
L’année 2023 sera celle de l’innovation concrète par le genre ainsi que de l’empreinte de BPW dans la pensée collective de notre société française. Notre ONG est pleinement actrice du théâtre sociétal avec toujours la même vision : « œuvrer collectivement à une société française mixte, juste, créatrice de valeurs, professionnellement équitable et solidaire« .

Valentine Viard, Présidente BPW France (2021-2024)

Une année 2022 riche en événements 100% BPW !

Grâce à la détermination de nos clubs présents partout en France, plus de 50 événements BPW ont eu lieu en France et en Europe ! Afterworks, conférences, negotraining, mentorat, networking, dîners des lumières mais aussi notre Conseil d’Administration à Marseille ou encore la présence d’une délégation française BPW à la 17eme conférence européenne BPW en Islande : cette année était celle des retrouvailles physiques, enfin ! 

Diverses actions ont alors pu être menées comme par exemple :
👉 Des interventions en milieu scolaire
👉 La promotion du label créé par BPW Marseille : Bye Bye sexisme !
👉 Des conférences en partenariat avec La Cité Audacieuse et BPW Paris
👉 L’exposition Rosa Bonheur au Musée d’Orsay avec Le Cercle des Femmes Mécènes

C’est grâce à l’investissement sans relâche des personnes qui font vivre BPW France que ces événements ont eu lieu. Nous avançons progressivement dans la quête vers l’égalité des genres ! Merci pour votre énergie, votre détermination ainsi que votre engagement sans faille !

2023 sera l’année des progrès concrets grâce à vous ! 

Alors, rejoignez-nous ! Devenez adhérentes, partenaires ou ambassadeur.ices ! Ensemble, nous sommes plus fort.e.s.

Pétition : contre les violences de genre en Europe !

Les violences de genre : 62 millions d’européennes concernées

Les violences de genre qui touchent les femmes sont malheureusement multiples. Violences conjugales, violences psychologiques, violences sexiste et sexuelles, mutilations génitales, harcèlement… Les femmes du monde entier sont concernées par ces violences. Les européennes ne sont pas épargnées. En effet, 62 millions de femmes dans l’Union Européenne ont subi des violences physiques et/ou sexuelles depuis l’âge de 15 ans. Ces violences menacent la sécurité de la moitié de la population de l’Union Européenne. De fait, elles touchent plus de 250 millions de femmes et de filles. Nous ne pouvons plus rester inactif.ve.s !

La convention d’Istanbul doit être ratifiée et appliquée !

La convention d’Istanbul est le nom donné à la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique. Signée en 2017 par l’UE, elle n’a toujours pas été ratifiée par le Parlement. Ainsi, cela empêche l’adhésion de l’UE à la Convention d’Istanbul. Pourtant, cette dernière est un outil juridique clef dans la lutte contre ces violences. En effet, elle criminalise différentes formes de violence à l’égard des femmes, fixe un ensemble complet de normes visant à prévenir la violence et à garantir le droit de chaque femme à vivre à l’abri de la violence. En adhérant à cette Convention, l’Union Européenne transmettra un signal politique fort. Elle prouvera sa détermination ainsi que son engagement pour lutter contre ces violences inacceptables.

Signez la pétition !

Nous pouvons agir tout.e.s ensemble face aux violences faites aux femmes et aux filles du monde entier, ainsi qu’aux minorités de genre. Il est essentiel que nous unissions nos voix pour mieux se faire entendre et pour pouvoir garantir la sécurité de millions de personnes en Europe. C’est pourquoi BPW France vous invite à signer la pétition lancé par Lobby Européen des Femmes. Vous trouverez cette pétition en cliquant ici ! Merci pour votre engagement.

La révolte féministe iranienne

Une révolution féministe singulière

Le 16 septembre 2022, Masha Amini, une jeune kurde de 22 ans, a été tuée par la police des moeurs iranienne pour avoir mal ajusté son voile. Ce meurtre a été la source d’une nouvelle révolution en Iran. De par sa nature féministe et son ampleur, elle se démarque des précédentes crises du pays. Des milliers de manifestant.es ont envahi les rues pour faire tomber le régime iranien. Les femmes ont impulsé cette révolte et militent pour avoir le choix de porter, ou non, le voile. Leurs frères, leurs pères, leurs collègues ou encore leurs fils les soutiennent et les ont rejoint dans les rues pour se battre à leur côté.

Une terrible répression

Les femmes étaient déjà les premières victimes de la terrible répression de la police des moeurs qui les traquait pour leur voile. Depuis deux mois, ces courageuses militantes se battent pour leur liberté au péril de leur vie. De nombreuses femmes iraniennes sont actuellement emprisonnées par le gouvernement iranien. De nombreuses autres sont tombées sous les balles de la police lors des nombreuses manifestations qui envahissent le pays. Elles s’appelaient Hadis Najafi, Hananeh Kian, Ghazaleh Chalabi ou Asra Panahi. Elles ont perdu la vie car elles se battaient pour obtenir la liberté de disposer de leur corps. Nous ne les oublieront pas. Ni elles, ni toutes les autres.

Un soutien international

Les manifestations de soutien aux iraniennes se sont multipliées tout au long des deux derniers mois. Paris, Londres, Tokyo, San Francisco : plus de 150 villes à travers le monde ont revendiqué leur soutien aux manifestant.es. Le slogan iranien « Femmes, Vie, Liberté » a inondé les réseaux sociaux, les médias et les pancartes des manifestations de soutien. Le 26 octobre, 40 jours après la mort de Masha Amini, des milliers d’iranien.ne.s lui ont rendu hommage en se rendant au cimetière où repose son corps.

Égalité professionnelle : où en est la fonction publique ?

Un exemple féministe ?

La fonction publique est le premier employeur des femmes avec un pourcentage de 63%. Ce secteur se dit vouloir être un exemple pour la société française en ce qui concerne l’égalité professionnelle. Depuis la loi de la transformation publique du 6 août 2019, il est obligatoire de signaler les violences sexistes et sexuelles ainsi que les discriminations dans la fonction publique. Avec cette loi, des dispositifs ont dû être mis en place. De plus, les inégalités de genre persistent dans le monde professionnel : qu’en est-t-il pour la fonction publique ? L’édition 2022 du Rapport annuel sur l’Égalité Professionnelle entre les Femmes et les Hommes dans la Fonction Publique nous donne des éléments de réponses.

Beaucoup de dispositifs, peu de sanctions

Si l’on prend l’exemple des ministères, le rapport nous apprend qu’ils disposent désormais tous du dispositif de signalement prévu par la loi. La plupart ont choisi d’adopter un dispositif externe et notamment AlloDiscrim qui permet aux victimes de signaler les situations de discriminations et de violences sexistes et/ou sexuelles. Ce dernier propose également un accompagnement pour les victimes dans les démarches à suivre. Cependant, quelques ministères ont mis en place des dispositifs internes comme le Ministère des Armées ou les services du Premier Ministre. Néanmoins, le traitement de ces signalements est loin d’être satisfaisant. En effet, sur les 755 saisines qui ont été reçues par l’ensemble des dispositifs de signalement sur l’année 2020, seulement 3% ont amené à la sanction de l’auteur des faits.

Un bilan en demi-teinte

D’après le rapport, les concours aux grandes écoles permettraient de limiter les biais de genre. De fait, le rapport prend l’exemple des promotions de l’ENA qui se sont légèrement féminisées. En effet, sur les 83 élèves de la promotion 2021-2022, 31 sont des femmes. Elles étaient 29 dans la promotion précédente. Cependant, lorsque l’on regarde la réalité du terrain, même si les femmes représentent près des deux tiers des effectifs de la fonction publique, elles n’occupent encore qu’un tiers des postes à responsabilité (Sénat, 2022). Nous pouvons dresser le même constat dans la fonction publique hospitalière où les femmes constituent 78% des effectifs. Ce nombre baisse drastiquement et passe à 27% lorsque l’on s’intéresse aux emplois fonctionnels de directeur d’hôpital (Sénat, 2022).

Plus largement, nous ne voulons pas attendre près de trois siècles pour obtenir une véritable égalité des genres. Nous demandons une tolérance zéro envers les employeurs qui n’appliquent pas les lois en faveur de l’égalité professionnelle. 

Cancer du sein : BPW se met au rose en octobre !

Octobre rose : un mois de prévention contre le cancer du sein

En France, depuis 1994, le mois d’octobre est consacré à la sensibilisation au cancer du sein. Impulsée à l’origine par le magazine Marie-Claire et le groupe Estée Lauder, cette campagne annuelle s’est fortement développée. Par exemple, l’association Le Cancer du Sein, Parlons-en ! a vu le jour en 2003. En 2020, elle change de nom pour devenir le Ruban Rose, symbole de la lutte contre ce cancer.

Le cancer le plus fréquent chez la femme

Selon l’Institut National du Cancer, le cancer du sein représente 33% des cancers diagnostiqués chez les femmes. Néanmoins, les hommes sont également concernés même s’ils représentent moins de 1% des cas diagnostiqués. En outre, les femmes de plus de 50 ans sont les plus touchées et représentent deux tiers des cas. Il est donc très important de faire pratiquer des contrôles réguliers par des professionnel.le.s de santé ! De fait, une palpation annuelle est recommandée pour toutes les femmes. À partir de 50 ans, il est suggéré de pratiquer une mammographie tous les deux ans.

Un taux de mortalité en baisse

La sensibilisation au cancer du sein est essentielle : les chances de guérison sont estimées à 99% à 5 ans si la prise en charge est précoce. Certains symptômes doivent vous alerter comme la présence d’une grosseur, un écoulement venant du mamelon ou encore un changement d’aspect de votre sein. De plus, 15% des personnes soignées pour un cancer du sein en développent un sur l’autre sein. Ainsi, un dépistage régulier est le meilleur moyen de prévenir ce cancer et d’en guérir.

En soutient à #OctobreRose, BPW France a décoré son logo d’un joli ruban rose. En outre, nous partageons régulièrement des informations à propos du cancer du sein pour participer activement à cette campagne de sensibilisation. Nous avons tou.te.s le pouvoir d’agir, nous sommes toutes concerné.e.s.BPW France arbore le Ruban Rose en soutien à Octobre Rose : un mois de prévention contre le cancer du sein.

5 ans de #MeToo : Une impunité persistante

Le constat édifiant de #MeToo

Il y a 5 ans, l’actrice et militante américaine Alyssa Milano lançait le mouvement #MeToo sur twitter. Depuis, plus de 53 millions de tweets ont vu le jour sous ce hashtag. Cependant, selon le Haut Conseil de l’Égalité, les violences sexuelles ont augmenté de 33%. De plus, moins de 10% des victimes portent plaintes notamment à cause de la faible condamnation pénale des auteurs de ces violences qui est de 1%.  

Les violences sexistes et sexuelles touchent tous les secteurs

#MeTooThéâtre, #MeTooPolitique, #MeTooFac… Le cinéma est loin d’être le seul endroit où les violences sexistes et sexuelles existent. Ce mouvement a permis de montrer que ces violences sont présentes dans tous les secteurs. À travers le monde entier, des personnes ont témoigné avoir été victimes d’harcèlements sexuels, de viols, de remarques sexistes ou encore d’agressions sexuelles. Cette incroyable libération de la parole ne suffit plus aujourd’hui car les victimes n’obtiennent presque jamais justice. Nombreuses sont les associations, les activistes ou les ONG qui alertent l’État sur cette problématique majeure. Des mesures efficaces doivent être mises en place. Il ne doit exister aucune tolérance pour les auteurs de violences sexistes et sexuelles car elles risquent de continuer d’augmenter.

Le sacrifice des victimes

80% des plaintes qui traitent de violences sexistes ou sexuelles sont classées sans suite. Les victimes sont confrontées à une justice qui ne prend pas assez leur parole en compte. En témoignant, elles peuvent risquer de perdre des proches ou de ne pas être crues. Lorsque les affaires sont médiatisées, elles subissent également du cyber-harcèlement. Les procès coûtent beaucoup d’argent et s’étendent souvent sur plusieurs années. En outre, nous assistons à une baisse de 40% des condamnations pénales pour ces affaires. Cela est notamment dû aux très nombreuses requalifications des crimes en délits. Le budget consacré aux violences sexistes et sexuelles doit nécessairement être augmenté pour faire face à la gravité et à l’urgence du problème.