Pétition : contre les violences de genre en Europe !

Les violences de genre : 62 millions d’européennes concernées

Les violences de genre qui touchent les femmes sont malheureusement multiples. Violences conjugales, violences psychologiques, violences sexiste et sexuelles, mutilations génitales, harcèlement… Les femmes du monde entier sont concernées par ces violences. Les européennes ne sont pas épargnées. En effet, 62 millions de femmes dans l’Union Européenne ont subi des violences physiques et/ou sexuelles depuis l’âge de 15 ans. Ces violences menacent la sécurité de la moitié de la population de l’Union Européenne. De fait, elles touchent plus de 250 millions de femmes et de filles. Nous ne pouvons plus rester inactif.ve.s !

La convention d’Istanbul doit être ratifiée et appliquée !

La convention d’Istanbul est le nom donné à la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique. Signée en 2017 par l’UE, elle n’a toujours pas été ratifiée par le Parlement. Ainsi, cela empêche l’adhésion de l’UE à la Convention d’Istanbul. Pourtant, cette dernière est un outil juridique clef dans la lutte contre ces violences. En effet, elle criminalise différentes formes de violence à l’égard des femmes, fixe un ensemble complet de normes visant à prévenir la violence et à garantir le droit de chaque femme à vivre à l’abri de la violence. En adhérant à cette Convention, l’Union Européenne transmettra un signal politique fort. Elle prouvera sa détermination ainsi que son engagement pour lutter contre ces violences inacceptables.

Signez la pétition !

Nous pouvons agir tout.e.s ensemble face aux violences faites aux femmes et aux filles du monde entier, ainsi qu’aux minorités de genre. Il est essentiel que nous unissions nos voix pour mieux se faire entendre et pour pouvoir garantir la sécurité de millions de personnes en Europe. C’est pourquoi BPW France vous invite à signer la pétition lancé par Lobby Européen des Femmes. Vous trouverez cette pétition en cliquant ici ! Merci pour votre engagement.

Droits des femmes
Retour sur l’index égalité & les pénalités

Valentine VIARD, Présidente de BPW France,
invitée de Arnaud Ardoin dans SMART JOB

Rentrée sous le signe de la loi RIXAIN. En effet, depuis le 1er septembre 2022, il y a obligation de communication publique pour les entreprises dont l’index égalité professionnelle F-H est encore en deçà des 85/100 tolérés.
– avec le détail des critères de l’index (loi Pénicaud de 2014) sur lesquels l’entreprise est encore en défaut. Car, ces critères traduisent le respect des droits des femmes en entreprise
– et la précision des actions concrètes qu’elles s’engagent à mettre en œuvre pour (enfin) se mettre en règle au regard des lois de 1972, 2006, 2014, 2018 et 2022

Toute entreprise en deçà de 85/100 s’expose à une pénalité financière de 1% de la masse salariale !

BPW France appelle le ministère d’Isabelle Rome au « zéro tolérance » pour l’application de la loi. En effet, BPW France invite au « zéro tolérance » que pratique l’Islande. Car l’Islande se pose en modèle, premier pays depuis 12 ans du classement Global Gender Gap du World Economic Forum. Là bas, les droits des femmes sont ainsi mieux respectés, par l’application systématique des lois en vigueur.
Et, dans ce classement, la France est encore au 15ème rang, en dépit d’un discours de priorité nationale sur l’éradication des discriminations de genre.

BPW France est partenaire des entreprises vertueuses qui ont l’ambition d’innover par le genre. Et BPW France accompagne les entreprises pour capter les bénéfices d’application des lois liées au genre. Car, agir pour le droit des femmes c’est aussi en parler, partager et appliquer les sanctions prévues.

Défi BPW accepté par Mme la Ministre
pour les droits des femmes
5 ans pour entrer dans le top #5

Un échange vif et productif pour le droit des femmes

Isabelle ROME, Ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances, accepte le 2 juin 2022 le défi de BPW France. Et ce défi : 5 ans pour entrer dans le top #5 du classement « Global Gender Gap ». En effet, le World Economic Forum propose un clasement international et annuel des pays au regard de l’égalité Femmes-Hommes. Alors, que pouvons-nous apprendre de l’Islande, qui depuis 12 ans, y figure en pole position ?

Le gouvernement français a fait de l’égalité des droits Femmes-Hommes une priorité quinquennale pour la secondefois. Pourtant, la France n’a progressé que d’une seule place. Le défi est donc majeur !

La France est en 2022 classée au 15ème rang. En cela, elle est encore loin derrière de nombreux pays nordiques. En effet, la Finlande, laNorvège ou laSuède, ont orienté les mentalités vers un équilibre des droits entre les hommes et les femmes.

Mais, la France se classe aussi loin derrière des pays tels que le Rwanda ou le Nicaragua, qui ont su mettre en oeuvre concrètement la priorité annoncée vers légalité de genre. Alors, comment apprendre des meilleures pratiques de ces pays ?

Retour sur l’égalité Femmes-Hommes en France

Encore plus de 40% d’écart de salaire entre les Femmes et les Hommes en France aux postes les plus hauts. 23,5% d’écart en moyenne !

Et, les écarts de salaire se creusent d’environ 10% supplémentaires à chaque naissance;

De plus, pas moins de 80% des salariés à temps partiel sont des femmes. Est-ce un choix ou le résultat d’une injonction sociétale ? Et les femmes doivent-elles être les seules à privilégier l’éducation des enfants, lorsque leurs pères se consacrent à leur carrière professionnelle ?

Plus de 40% décart sur les montants des retraites. Les femmes sont souvent « invisibles » et ne peuvent alors prétendre à aucune retraite le moment venu. Et ce, même si elles travaillent quotidiennement aux côtés de leur conjoint.

L’annonce du hackathon BPW en 2023

Cette rencontre entre Valentine VIARD de BPW France et Madame la Ministre, Isabelle Rome, a été l’occasion d’annoncer l’organisation d’un hackathon au premier semestre 2023. Alors, BPW France invite à cet événement agile toutes les associations concernées, les entreprises, les femmes et les hommes, pour réfléchir ensemble. Comment transformer les mentalités dans notre société française ? Comment traduire concrètement les lois imposant imposant l’égalité des droits des femmes ?

A l’issue de cet événement, les 10 projets les plus innovants, pour promouvoir les droits des femmes, seront transmis au gouvernement pour être financés par les pénalités de l’index égalité.

Ensemble, créons dela valeur, en réinventant la place des hommes et des femmes dans notre société et dans nos organisations professionnelles.

L’Egalité entre les femmes et les hommes déclarée grande cause nationale par le Président de la République

Source : Secrétariat d’Etat chargé de l’égalité entre les femmes et les hommes 

En cette journée du  25 novembre, dédiée à l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le Président Emmanuel Macron a déclaré l’Egalité entre les femmes et les hommes « grande cause nationale » du quinquennat. Dans son discours à l’Elysée, il a énoncé les premières mesures gouvernementales qui porteront sur la  lutte contre les violences sexuelles et sexistes.

L’éducation, l’accompagnement des victimes, le renforcement de l’arsenal répressif, tels sont les 3 piliers qui soutiendront les actions menées. Elles s’inscrivent dans le cadre d’un plan quinquennal de lutte contre les violences sexuelles et sexistes, dans lequel tous les ministères seront impliqués. En voici quelques exemples.

L’éducation

Pour mener le combat culturel de l’égalité et changer les choses en profondeur, l’éducation reste le 1er levier, avec notamment :

  •  la formation des professionnels de la petite enfance pour déconstruire les représentations sexistes dès le plus jeune âge.
  • le lancement d’une opération de lutte contre la pornographie et le cyber harcèlement au collège menée auprès des collégiens mais aussi des parents
  • l’interpellation des publicitaires, industries de la mode et du jeu vidéo pour les inviter à « sceller un pacte de l’égalité » et  ainsi combattre contre les stéréotypes sexistes

Un effort particulier sera déployé pour la formation des agents de l’Etat dans un souci d’exemplarité, avec la mise en place d’un grand plan de formation initiale et continue dans le secteur public, notamment auprès des cadres.

Afin de sensibiliser la toute la société à cette grande cause nationale, le Président a annoncé le lancement d’une grande campagne de communication nationale et locale sur le modèle de celle menée pour la sécurité routière. Sur toute la durée du quinquennat, cette campagne aura pour objectif de :

– sensibiliser la société pour une prise de conscience collective
– informer les victimes sur les démarches à mener
– responsabiliser les témoins

L’accompagnement des victimes de violences sexuelles et sexistes

Aujourd’hui, moins d’une femme sur 5 dépose plainte, le gouvernement souhaite mettre en place plusieurs mesures pour mieux accompagner et soutenir  les victimes dans leur démarche :

  • la mise en place d’une procédure de signalement en ligne pour faciliter le dépôt de plainte et orienter vers les centres d’aide
  • la possibilité pour les victimes de  de déposer plainte hors les murs du commissariat, dans les centres d’accueil
  • le recueil de preuves sans dépôt de plainte dans les unités médico-judiciaires

D’autres actions sont également prévues :

  • la mise en place des arrêts à la demande en soirée pour les bus
  • le lancement d’une application numérique pour les victimes de cyber harcèlement ;

La répression des auteurs

Le 3ème axe concerne l’arsenal répressif qui doit encore être renforcé, 3 mesures phare ont été annoncées :

  • la pénalisation du harcèlement de rue avec la mise en place du « délit d’outrage sexiste » verbalisable
  • l’allongement du délai de prescription à 30 ans pour les crimes sexuels commis sur mineurs
  • la fixation d’un âge de présomption de non consentement à une relation sexuelle.

Pour mener à bien ces actions, le Président a annoncé une hausse de 13% du budget alloué à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles sanctuarisé sur toute la durée du quinquennat et un budget interministériel de 420 millions d’euros dès 2018 pour l’Egalité entre les femmes et les hommes.

FEMMES ET RETRAITE : ETAT DES LIEUX, ENJEUX, PERSPECTIVES

« Femmes et retraites : états des lieux, enjeux et perspectives » : le rendez-vous de l’égalité organisé mardi 15 janvier par le Laboratoire de l’Égalité, en partenariat avec la Caisse des Dépôts, donnera le coup d’envoi des débats sur ce qui s’annonce comme le sujet social incontournable de cette année 2019 : la réforme du système de retraites.

À l’heure où la demande de justice sociale se fait entendre partout en France, quelle place prendra, sur l’agenda de cette réforme d’ampleur, l’exigence d’égalité entre les femmes et les hommes ?

Les femmes retraitées perçoivent aujourd’hui, malgré l’existence de mécanismes compensatoires, une pension inférieure de 42 % à celle des hommes, 29 % en tenant compte des pensions de réversion. Près de la moitié des femmes retraitées touchent un minimum de pension inférieur au seuil de pauvreté.

Comment la vie avant la retraite conduit-elle à ces inégalités de pensions entre les femmes et les hommes ? Depuis le milieu des années 1990, les écarts de salaire entre les femmes et les hommes se sont stabilisés sans se résorber.

Comment le système de retraites y répond-il, insuffisamment, aujourd’hui ? Aujourd’hui, le coeur du système de retraite actuel ne fait pas que refléter les inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes dans les inégalités de pension. Il tend à les amplifier. Et les droits familiaux, les droits conjugaux et les minima de pension et vieillesse qui jouent un rôle important pour compenser les inégalités entre les femmes et les hommes pourraient être plus justes et mieux dirigés vers les femmes.

Comment faire en sorte que le passage à un régime de retraites « universel », par points, débouche sur un modèle plus égalitaire entre les femmes et les hommes ? Nous attendons que la 2 réforme soit ambitieuse et qu’elle ne poursuive pas un objectif de réduction des dépenses mais une exigence d’équité, conformément aux engagements publics pris en 2018.

Ces questionnements, le Laboratoire de l’Égalité entend les porter dans le débat public – à travers le mot-clé #VigilanceFemmesEtRetraite – et y apporter des réponses au fil des prochains mois. Ils seront au coeur de ce « rendez-vous de l’égalité » mardi 15 janvier, où débattront des expert·e·s et partenaires sociaux, en présence du Haut-commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye.

« Femmes et retraite : état des lieux, enjeux et perspectives »

72 avenue Pierre Mendès-France, 75013
Métro et RER Gare d’Austerlitz

Le Laboratoire de l’Égalité rassemble 1300 femmes et hommes qui partagent une culture commune de l’égalité. Tous et toutes, quelle que soit leur sensibilité politique, sont déterminé.e.s à mobiliser des moyens pour obtenir une mise en oeuvre effective de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Les membres proviennent de milieux professionnels très différents : associations, entreprises, réseaux de femmes, fonction publique, syndicats, monde politique, recherche, médias, blogosphère… Contacts : Cécile Girard – Coordinatrice 01 57 27 52 39 cecile.girard@laboratoiredelegalite.org Olga Trostiansky – Présidente 06 77 02 71 26 www.laboratoiredelegalite.org/ @laboegalite

Retrouvez toutes les informations :

Programme 15 janvier 2019 – Rendez-vous de l’égalité.pdf

Réforme des retraites – Communiqué de presse du 10 janvier 2019 du Laboratoire de l’Egalité.pdf

Fondation des Femmes : accouchement, mes droits, mes choix

Violences obstétricales, épisiotomies, actes médicaux non consentis,… des témoignages surgissent dans le débat public et la polémique fait rage cet été en France autour de l’accouchement. Les 800 000 femmes qui accouchent chaque année en France se posent légitimement des questions.

Pour y répondre, les avocat.e.s de la Force juridique de la Fondation des Femmes ont rédigé un guide pratique qui vise à mieux informer les patientes sur leurs droits et sur les devoirs des professionnel.le.s de santé à leur égard.

Vous le trouverez ici.