Forum JUMP Juin 2019 – La transformation digitale : comment faire d’un risque une opportunité pour l’égalité ?

BPW FRANCE soutient et sera présente comme chaque année.

Comment la transformation digitale va-t-elle révolutionner l’entreprise et quel impact aura-t-elle sur l’égalité professionnelle ?
Comment les organisations parviendront-elles à recruter des équipes mixtes avec la sous-représentation des femmes dans les formations STEM* ? Comment peuvent-elles identifier des talents en interne, former des femmes pour des postes dans la transformation digitale, et surtout les garder ?
Comment s’assurer que l’intelligence artificielle et la digitalisation du travail ne renforcent pas les biais contre les femmes ?
Comment être sûr.e.s que l’innovation et l’expérience client sont pensées en prenant en compte les besoins des femmes ?
Comment faire pour que les nouveaux modes de travail soient une opportunité d’inclusion, plutôt qu’une menace sur la qualité de vie et le bien-être ?
Comment pouvons-nous construire une économie numérique et une culture d’entreprise inclusives ?

Ce Forum JUMP a pour objet d’aider toutes les entreprises, qu’elles évoluent dans le secteur de la Tech ou non,
à développer une approche inclusive de la transformation digitale.
*STEM: Science, Technologie, Ingénierie et Mathématiques

WebTV Equal Pay Day 2022

Table ronde virtuelle BPW France pour faire le point sur les meilleures pratiques des entreprises vertueuses ayant un index égalité professionnelle F-H proche de 100/100.
Qu’en est-il de la mise-en-oeuvre concrète de la loi Pénicaud (2018) ?
Car désormais l’index égalité impose à toutes les entreprises de plus de 50 salariés un objectif de résultat quant à l’égalité Femmes-Hommes.

De l’intention aux actes, trois invités de choix nous partagent leurs retours d’expérience :

  • Cécile MONTHIERS, Directrice du Développement des Ressources Humaines – Groupe Tf1
  • Benoît RIETZLER, DRH – CA-TS
  • Géraldine VIAL, Directrice Talents, Culture et Innovation RH – KPMG France

Visionnez le replay sur notre chaîne YouTube

 

HCE publie le 1er état des lieux du sexisme en France

COMMUNIQUE DE PRESSE DU 17 JANVIER 2019

1er état des lieux du sexisme en France : lutter contre une tolérance sociale qui persiste

Le Haut Conseil à l’Egalité publie ce jour son 1er état des lieux du sexisme en France, conformément à la mission confiée par la loi relative à l’égalité et la citoyenneté du 27 janvier 2017. Ce rapport a pu néanmoins bénéficier des contributions de l’ONDRP, du CREDOC et de la DREES.

Le sexisme est une idéologie qui repose, d’une part, sur le postulat de l’infériorité des femmes par rapport aux hommes, et d’autre part, c’est un ensemble de manifestations, des plus anodines en apparence aux plus graves (remarques, représentations stéréotypées, sur-occupation de l’espace… jusqu’à entrave à l’avortement, viols, meurtres…).

Le sexisme une idéologie dangereuse, par ses manifestations et ses effets. Il produit de nombreux dégâts, comme par exemple un sentiment de dévalorisation, la modification de leurs comportements avec l’adoption de stratégies d’évitement, une dégradation de leur santé physique (blessures) et psychique. In fine, le sexisme, c’est la source de toutes les inégalités femmes-hommes bien connues aujourd’hui.

Le sexisme est toujours d’actualité, très répandu et pourtant, encore très peu condamné : 4 femmes sur 10 indiquent avoir dernièrement été victimes d’une injustice ou d’une humiliation du fait d’être une femme. A peine 3% des actes sexistes qui tombent sous le coup de la loi font l’objet d’une plainte et seulement 1 plainte sur 5 conduit à une condamnation.

Le sexisme est un ressort fréquent de l’humour. L’analyse réalisée par le HCE sur un échantillon de sketches montre que plus de la moitié d’entre eux mobilise au moins un ressort sexiste : l’on y rit souvent des femmes, mais… sans les femmes. Et l’humour sexiste est fréquent : presque 40% des français.es ont entendu, au cours de l’année 2017, au moins une blague sexiste.

Les injures sexistes sont, elles, une violence du quotidien, que les femmes signalent peu à la police et que la justice condamne très (très) rarement. En 2017, 1,2 millions de femmes ont font l’objet d’une injure sexiste, soit près d’1 femme sur 20. Dans 64% des cas, l’insulte contient les mots « salope » (27%), « pute » (21%) ou « connasse » (16%). Bien que passibles d’1 an d’emprisonnement et 45 000 € d’amende, seules 3% de ces injures font l’objet d’une plainte. En 2017, seulement 4 condamnations pour injures sexistes ont été prononcées.

Le Haut Conseil à l’Egalité appelle au lancement d’un premier Plan national contre le sexisme 2019-2022 qui porte l’exigence d’une culture des droits et de l’égalité femmes-hommes reposant sur 5 axes :

• Mieux mesurer le sexisme, par le financement d’une enquête d’opinion annuelle, qui interroge notamment chacun.e sur les actes sexistes dont il ou elle est l’auteur ;

• Faire reculer le sexisme en permettant de mieux le repérer, par des campagnes de sensibilisation, la formation des professionnel.le.s, en particulier des médias, des arts et de la communication et par la reconnaissance d’une journée nationale contre le sexisme ;

• Faire reculer le sexisme en condamnant davantage les auteurs. Cela implique la formation des professionnel.le.s de la sécurité et de la justice ;

• Accompagner les victimes de sexisme en renforçant les financements des associations qui les accompagnent ;

• Garantir une action publique exempte de tout sexisme : allocation des financements publics dans une perspective d’éga-conditionnalité, diplomatie féministe – notamment à court-terme par la promotion des droits sexuels et reproductifs des femmes dans le cadre du G7 – et lutte contre le sexisme dans toutes les politiques sectorielles, y compris contre le cyberharcèlement et les discours de haine en ligne.

Selon Danielle Bousquet, Présidente du HCE : « Le sexisme, ce n’est pas une fatalité et ça n’a rien de naturel. C’est une idéologie mortifère, qu’il faut combattre avec vigueur ».

Directive Femmes dans les CA – 7 ans après

Afin de remédier au déséquilibre considérable entre hommes et femmes dans la prise de décision économique au plus haut niveau, la Commission européenne a présenté une proposition de directive sur l’équilibre entre les hommes et les femmes parmi les administrateurs non exécutifs des sociétés cotées en bourse en novembre 2012.

La proposition visait l’objectif d’un minimum de 40% de membres non exécutifs du sexe sous-représenté dans les conseils d’administration des entreprises, à atteindre d’ici 2020 dans le secteur privé et d’ici 2018 dans les entreprises du secteur public. Les entreprises devraient procéder à des nominations sur la base de critères préétablis, clairs et neutres.

Ou en est-on aujourd’hui ?

Retrouvez l’article en anglais

Retrouvez l’article en français

Le HCE appelle les parlementaires à consacrer l’égalité femmes-hommes dans la Constitution :Examen du projet de loi pour une démocratie plus représentative et responsable

COMMUNIQUE DE PRESSE du 26 JUIN 2018

Examen du projet de loi pour une démocratie plus représentative et responsable :
Le HCE appelle les parlementaires à consacrer l’égalité femmes-hommes dans la Constitution
Alors que la Commission des lois examine aujourd’hui les amendements relatifs au projet de loi pour une démocratie plus représentative et responsable, le Haut Conseil à l’Egalité souhaite attirer l’attention des parlementaires sur les améliorations qui peuvent être apportées à ce texte.

pour aller plus loi : http://www.haut-conseil-egalite.gouv.fr/parite/actualites/article/examen-du-projet-de-loi-pour-une-democratie-plus-representative-et-responsable

Garantir l’égalité F/H dans la constitution

GARANTIR L’EGALITE FEMMES-HOMMES DANS LA CONSTITUTION

Signez l’appel du 18 décembre

Mobilisation de dizaines d’associations et personnalités aux sensibilités politiques de tous bords

exerçant dans la culture, la recherche, les associations, les entreprises ou la politique.

 

Paris le 18 décembre 2017 – La Constitution, en son article premier, énonce que la loi « favorise » l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales.

Favorise ? Cette formulation prudente n’est pas suffisante et laisse de nombreuses pratiques inégalitaires subsister dans les sphères de la vie sociale, politique et économique.

Malgré des avancées, l’égalité effective entre les femmes et les hommes reste à réaliser :

–          les femmes comptent seulement pour 16% des maires et 15 % des dirigeantes économiques,

–          à compétences égales, elles sont payées en moyenne 19% de moins que les hommes,

–          80% d’entre elles sont régulièrement confrontées à des attitudes et des décisions sexistes.

L’appel du 18 décembre, porté par le Laboratoire de l’égalité, demande une modification de la Constitution pour y inscrire le principe irrévocable d’égalité devant la loi sans distinction de sexe.

 

Il suffirait de modifier trois mots dans l’article premier pour que les droits des femmes soient établis sur un socle indiscutable :

La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens et les citoyennes sans distinction d’origine, de sexe de race, ou de religion. La loi favorise garantit l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales.

 

Cette garantie ouvrirait de nouveaux horizons aux femmes et aussi aux hommes.

Une telle égalité, si elle devenait enfin réelle, essaimerait bien au-delà du monde du travail, des sphères politiques ou syndicales.

Elle impacterait positivement tous les domaines touchés par les inégalités de sexe : l’éducation, l’orientation scolaire, le sport, les sciences, la culture, les médias, la santé, le partage des tâches domestiques et familiales, la communication, le temps partiel, le chômage, la précarité, les entreprises, le numérique, la fonction publique…

Elle constituerait un antidote puissant aux violences dont les femmes sont encore trop souvent victimes, dans l’invisibilité.

 

Ces aménagements simples clarifieraient le texte fondateur de la République française et engageraient ses dirigeants et dirigeantes et la société toute entière.

 

Signez l’appel du 18 décembre

sur change.org

http://chn.ge/2kIvKdc

Relayez l’appel et relayez sa vidéo

https://youtu.be/S-LQDK709Os

Social Builder : Sexisme dans les formations tech, résultats de l’enquête

L’association Social Builder organise jeudi 14/12 un petit déjeuner autour de son enquête sur le sexisme dans les formations tech.

Cet événement sera l’occasion d’une restitution des résultats et d’échanger avec Isabelle Collet qui a participé à l’enquête. Ce petit-déjeuner aura lieu au Tank, 22bis rue des Taillandiers (75011) à 8h30. Vous pouvez vous inscrire ici.

Lioncelle : une boutique de jouets pour l’empowerment des filles

Fin novembre dernier, BPW diffusait son catalogue de Noël pour des fêtes de fin d’année sans stéréotypes de sexe, et proposait aux parents une sélection de jouets pour promouvoir l’égalité F/H dès le plus jeune âge, et soutenir un développement durable inclusif.

Nous constations alors qu’en 2017, trois ans après un rapport du Sénat soulignant le rôle des jouets dans l’intériorisation d’injonctions sociales genrées, peu avait été fait du côté des distributeurs et des fabricants de jouets pour sortir de ce clivage fille/garçon aux effets néfastes, notamment sur l’apprentissage des filles.

Nous nous réjouissons donc de l’initiative d’Alexandra Filippi et Assia Asri qui montent actuellement leur start-up Lioncelle. Déplorant la segmentation du marché des jouets en deux univers cloisonnés, qui cantonne les filles aux jouets d’imitation les renvoyant à la sphère domestique, Alexandra et Assia ont décidé de créer leur propre site internet aux codes radicalement différents de ceux des distributeurs classiques. Chez Lioncelle, pas de rayon fille rose proposant barbies et autres fers à repasser, mais plutôt une sélection de jouets favorisant l’empowerment des filles.

Dans un second temps, la start-up aimerait inclure dans son business model une dimension développement durable, en proposant la valorisation de jouets d’occasion par le biais d’un système d’abonnement.

Vous pouvez d’ores et déjà retrouver Lioncelle sur leur page Facebook.