Agnès BRICARD GRAND TEMOIN Inégalités Salariales

Les femmes valent-elles moins cher que les hommes ? Selon les dernières données d’Eurostat les femmes sont encore payées 16 % de moins que les hommes au sein de l’UE. Chez les cadres, l’écart atteint même une moyenne de 26 %. Il faut ainsi 60 jours de travail supplémentaires à une femme pour atteindre la rémunération moyenne d’un homme. Une situation qui n’est pas inextricable, à en croire des exemples étrangers récents. Le 1er janvier 2018, l’Islande s’est en effet engagée à rendre obligatoire l’égalité salariale entre les femmes et les hommes. Face à ce constat, Agnès Bricard, présidente de Business & Professionnal Women France s’engage et envisage avec combativité son nouveau statut d’ambassadrice de la cause salariale des femmes.

L’article ici en francais

L’article içi en anglais

A vos CATALOGUES DE NOEL BPW FRANCE 2018

La non mixité des instances de pouvoir décisionnaires inhibent symboliquement les actions en direction du développement durable, du fait de la surreprésentation d’un sexe et du poids des stéréotypes de genre. L’inclusion, l’égalité professionnelle est une condition à l’atteinte du développement durable.L’objectif 5 est transversal à l’ensemble des objectifs.

Dans le monde professionnel, on observe une division horizontale et verticale des activités. 50 % des femmes sont en effet concentrées dans 12 des 86 familles professionnelles, alors que les hommes sont répartis plus largement. Elles se raréfient à mesure que les niveaux hiérarchiques augmentent et le partage des responsabilités familiales reste encore en 2018 déséquilibré.

Or, le jouet exerce une influence importante sur la construction de l’identité et le développement des compétences. Depuis les années 80 le marché du jouet est fortement stéréotypé, avec deux univers cloisonnés : celui des filles (rose) et celui des garçons (bleu). Alors que les filles sont cantonnées aux jouets d’imitation relatifs à la sphère domestique (poupons, tâches ménagères, maquillage), l’univers des jouets masculin est plus diversifié, et valorise la technique, le dépassement de soi et la compétition.

BPW FRANCE, depuis 2016, propose un catalogue de Noël non genré à destination des parents, des enfants et des distributeurs de jouets souhaitant soutenir un Développement Durable Inclusif et pour une incarnation libre et diverse de son genre.

Téléchargez le CATALOGUE : CATALOGUE NOEL BPW FRANCE 2018

 

Remise PRIX : Pépite des Pépites par BPW France

Remise du prix Pépite des Pépites par BPW France à Marie Schneegans pour son entreprise « Never Eat Alone ». Bravo au réseau Pépite pour leurs actions pour les étudiants entrepreneurs

Avec Jean-Pierre Boissin du réseau PEPITES, Valentine Viard Club BPW PARIS, Marie-Hélène Joron Club BPW PARIS IDF, Agnès Bricard Présidente BPW FRANCE, Nolwenn Germain Vice Présidente BPW YOUNG.

#womenintech #TechforGood #Vivatech #startup #entrepreneur

Forum JUMP – 22 mai 2018 – « Et si on partageait enfin le pouvoir ? »

BPW France sera présente à l’édition parisienne du Forum JUMP « Et si on partageait enfin le pouvoir ? » – le 22 mai à Paris (Novotel Paris Centre Tour Eiffel) et a pour thème

Le Forum JUMP est une journée entière de formation pour renforcer la mixité en entreprise et développer la carrière des femmes.

Pour en savoir plus, retrouvez le programme : http://jump.eu.com/forums/paris/

BPW FRANCE à JUMP – May 22, 2018 Et si on partageait enfin le pouvoir ?

BPW FRANCE a le plaisir de participer et de soutenir JUMP depuis plusieurs années. C’est avec engouement que la Fédération assistera à l’Evènement cette année, autour de la thématique : Et si on partageait enfin le pouvoir ?

« Dans notre société en plein bouleversement, on assiste à une progression des pouvoirs autoritaires, hégémoniques, préférant la confrontation à la collaboration, mettant en péril le modèle démocratique que nous avons construit depuis la seconde guerre mondiale. Mais nombreux.ses. sont celles et ceux qui ne s’y reconnaissent pas, osent prendre la parole et dénoncent les abus de pouvoirs. La légitimité change de place : si auparavant le pouvoir s’exerçait par l’incarnation de la fonction, aujourd’hui elle s’exerce par l’incarnation du code de conduite et de la responsabilité liée à cette fonction. Le paradigme du pouvoir est en train d’évoluer, et cette évolution doit s’accompagner d’une transformation des pratiques du leadership et des profils de dirigeant.e.s.

Après la profonde transformation du pouvoir politique et l’augmentation jamais connue en France du nombre d’élues à l’Assemblée, il est temps de faire évoluer la culture du pouvoir dans les entreprises aussi, en partageant les plus hauts postes exécutifs entre les sexes. C’est en donnant la possibilité aux femmes et aux hommes de redéfinir les règles du pouvoir et de réinventer le leadership pour qu’il soit plus inclusif, responsable et solidaire, que l’on transformera les cultures d’entreprises et que l’on fera vraiment bouger l’égalité professionnelle. » L’Equipe JUMP

La transformation digitale : comment faire d’un risque une opportunité pour l’égalité ?

Publication de la 2ème édition du guide Femmes Santé Climat

Hier à Paris, plusieurs membres de BPW (Marie BOUCAUD et Sarah MANTAH) participaient à la rencontre proposée par la CLEF (Coordination pour le Lobby Européen des femmes ) suite à la publication de la 2ieme édition du guide « Femmes Santé Climat » auquel nous avons contribué (voir articles de Marie BOUCAUD et Sarah MANTAH)

En invitée surprise, Michèle Sabban, fondatrice du « Fonds vert climat pour les femmes » au sein du R20, a rappelé l’importance des constats du rapport de Monique Barbut: http://www.desertif-actions.fr/rapport/ ).
Bonne nouvelle toutefois, le fonds vert est en phase III (levée de fonds) et les projets commenceront prochainement à être soutenus (agroforesterie, green villages et bio-masse).

L’équipe de BPW retrouvera les organisatrices de initiative de ce LIVRE BLANC, Isabelle BLIN et Louisa RENOUX, en marge de la CSW 2018 aux Nations Unies, dont la problématique sera cette année « Problèmes à régler et possibilités à exploiter pour parvenir à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes et des filles en milieu rural ».

Notons la diffusion de ce très court metrage de qualité, primé lors d’un concours sur la question de l’urgence du dérèglement climatique :  https://www.youtube.com/watch?v=4t1tACwQ6eI

Garantir l’égalité F/H dans la constitution

GARANTIR L’EGALITE FEMMES-HOMMES DANS LA CONSTITUTION

Signez l’appel du 18 décembre

Mobilisation de dizaines d’associations et personnalités aux sensibilités politiques de tous bords

exerçant dans la culture, la recherche, les associations, les entreprises ou la politique.

 

Paris le 18 décembre 2017 – La Constitution, en son article premier, énonce que la loi « favorise » l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales.

Favorise ? Cette formulation prudente n’est pas suffisante et laisse de nombreuses pratiques inégalitaires subsister dans les sphères de la vie sociale, politique et économique.

Malgré des avancées, l’égalité effective entre les femmes et les hommes reste à réaliser :

–          les femmes comptent seulement pour 16% des maires et 15 % des dirigeantes économiques,

–          à compétences égales, elles sont payées en moyenne 19% de moins que les hommes,

–          80% d’entre elles sont régulièrement confrontées à des attitudes et des décisions sexistes.

L’appel du 18 décembre, porté par le Laboratoire de l’égalité, demande une modification de la Constitution pour y inscrire le principe irrévocable d’égalité devant la loi sans distinction de sexe.

 

Il suffirait de modifier trois mots dans l’article premier pour que les droits des femmes soient établis sur un socle indiscutable :

La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens et les citoyennes sans distinction d’origine, de sexe de race, ou de religion. La loi favorise garantit l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales.

 

Cette garantie ouvrirait de nouveaux horizons aux femmes et aussi aux hommes.

Une telle égalité, si elle devenait enfin réelle, essaimerait bien au-delà du monde du travail, des sphères politiques ou syndicales.

Elle impacterait positivement tous les domaines touchés par les inégalités de sexe : l’éducation, l’orientation scolaire, le sport, les sciences, la culture, les médias, la santé, le partage des tâches domestiques et familiales, la communication, le temps partiel, le chômage, la précarité, les entreprises, le numérique, la fonction publique…

Elle constituerait un antidote puissant aux violences dont les femmes sont encore trop souvent victimes, dans l’invisibilité.

 

Ces aménagements simples clarifieraient le texte fondateur de la République française et engageraient ses dirigeants et dirigeantes et la société toute entière.

 

Signez l’appel du 18 décembre

sur change.org

http://chn.ge/2kIvKdc

Relayez l’appel et relayez sa vidéo

https://youtu.be/S-LQDK709Os

Lioncelle : une boutique de jouets pour l’empowerment des filles

Fin novembre dernier, BPW diffusait son catalogue de Noël pour des fêtes de fin d’année sans stéréotypes de sexe, et proposait aux parents une sélection de jouets pour promouvoir l’égalité F/H dès le plus jeune âge, et soutenir un développement durable inclusif.

Nous constations alors qu’en 2017, trois ans après un rapport du Sénat soulignant le rôle des jouets dans l’intériorisation d’injonctions sociales genrées, peu avait été fait du côté des distributeurs et des fabricants de jouets pour sortir de ce clivage fille/garçon aux effets néfastes, notamment sur l’apprentissage des filles.

Nous nous réjouissons donc de l’initiative d’Alexandra Filippi et Assia Asri qui montent actuellement leur start-up Lioncelle. Déplorant la segmentation du marché des jouets en deux univers cloisonnés, qui cantonne les filles aux jouets d’imitation les renvoyant à la sphère domestique, Alexandra et Assia ont décidé de créer leur propre site internet aux codes radicalement différents de ceux des distributeurs classiques. Chez Lioncelle, pas de rayon fille rose proposant barbies et autres fers à repasser, mais plutôt une sélection de jouets favorisant l’empowerment des filles.

Dans un second temps, la start-up aimerait inclure dans son business model une dimension développement durable, en proposant la valorisation de jouets d’occasion par le biais d’un système d’abonnement.

Vous pouvez d’ores et déjà retrouver Lioncelle sur leur page Facebook.